LaurentC a écrit:1) J'ajoute que je suis favorable à une vision relativement libérale de l'accès à la catégorie. Et là je fais comme vous, je ne m'en tiens plus au texte. Quoique je reste fidèle aux expressions "inspiration militaire" et "tir populaire" qui sont les fondements du TAR.
2) C'est à dire tant que le modèle civil, souvent difficile à distinguer par les arbitres régionaux, n'apporte pas de gros avantage au tireur. Évidemment, pour un modèle facilement identifiable comme civil Et postérieur à 1970, c'est exclu.
3) En revanche, la carrière militaire d'une arme est difficile à déterminer. Il y a eu des productions civiles ou policières du P08. Il faut être bien connaisseur des Luger pour les distinguer et même si un P08 a été fabriqué sous Weimar, il a des chances d'avoir porté l'uniforme d'une manière ou d'une autre dix ou quinze ans plus tard.
4) Pour ce qui est des Walther PP et PPK, je ne vois pas pourquoi on refuserait des productions Manurhin. C'est exactement la même arme et ça n'avantage en rien le tireur.
5) En revanche, c'est plus facile à trouver et ça participe des choses qui rendent la discipline plus accessible, c'est à dire populaire et inspiré par l'armement militaire.
J'ai numéroté les paragraphes pour faciliter la concordance des réponses...
1) Autant en 830/932 je suis également favorable à une grande tolérance, autant en 832 il est nécessaire d'être plus rigoureux, sauf à vider de sa substance la raison d'être du 832 : redonner aux armes "authentiques" leur plance au TAR...faire preuve de "trop" de tolérance au 832 mènera immanquablement à y reproduire les raisons qui ont vu ces armes disparaître du 830...
2) Certaines armes militaires ayant été produites par des firmes civiles (Walther, Beretta, Colt, Smith & Wesson, etc...) il est effectivement difficile de différencier un modèle militaire d'un modèle civil contemporain, et il faut se souvenir que l'armement de l'officier étant (en Europe du moins) souvent d'achat personnel, une production "civile" contemporaine de la production militaire, a tout à fait sa place en 832... Il arrive cependant que des petits détails, marquages ou caractéristiques particulières, permettent d'identifier les versions "récentes" des "authentiques", d'où l'intérêt d'une illustration de ces différences.
3) voir point 2...bien qu'il soit assez facile de distinguer un P08 "police" d'un "militaire", les exemplaires en service dans la police à cette époque ayant été pour la plupart munis d'une sûreté aditionnelle (Walther ou Schiwy). Mais à part ce détail, ceux-ci ayant les mêmes caractéristiques fondamentales que leur pendant militaire, il ne faut tout de même pas tomber dans l'excès en les interdisant au 832.
4) Il suffit de regarder cote à cote un PPK Zella Mehlis et un Manurhin ou Ulm pour voir les différences entre les deux productions, dont la plus frappante est la visée...les PPK d'après-guerre ayant une hausse dérivable et plus large que celle des productions pre-1945 qui ont une (oute) petite hausse usinée dans la masse...ce qui est un avantage indéniable (meilleure visée et surtout possibilité de régler au moins en dérive).
5) Le 832 doit-il être "accessible" autant que le 830 ? Je ne le pense pas...cela doit rester la catégorie pour les "puristes de l'authentique"...voir point 1) de mes réponses...
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