Je n'ai pas de Webley en .455, mais un MK IV .22 LR (et un Enfield n°2 MK I)...
Vérifier surtout l'état du verrou-étrier et de ses vis, s'assurer qu'aucune vis ne manque (les Anglais ne connaissent pratiquement pas les goupilles : ils vissent tout !), l'état du canon bien sûr, de l'étoile d'extracteur, et, le jeu du baillet, arme fermée, détente pressée avec le chien à l'abattu (le verrouillage se fait assez tardivement, dans la cinématique de ces revolvers britanniques, et il y a des crans de verrouillage sur le pourtour du barillet -qui en soit seraient fort peu utiles d'ailleurs- c'est assez particulier. Mais ça marche. C'est Anglais, quoi ! Ca fait penser aux Colts à double action de la même époque -1889 ; 1892-).
Un très léger jeu peut exister dans la bascule entre les deux parties du revolver, arme ouverte, mais il doit disparaître arme fermée.
Bon, de toute façon ces revolvers à brisure Anglais sont assez robustes et ils n'ont jamais chambré de cartouches à forte pression : .455 Webley comme .380 MK II sont loin d'être des foudres de guerre... Du moment qu'on y va mollo dans les chargements, ça devrait aller sans problème !
Le plus problématique serait de briser une pièce qui ne serait pas évidente à retrouver, sur un tel modèle ancien.