J'aime beaucoup leurs essais qui sont assez complets et ont pour mérite de présenter des tests de précision, sur appui, avec un grand nombre de munitions différentes.
L'autre aspect très intéressant de leur travail, vient des historiques qu'ils présentent. Il est très instructif de pouvoir comparer deux armes, évaluées avec la même méthode, sur un nombre relativement important de tirs.
Alors certes, on peut faire mieux, statistiquement, techniquement et méthodologiquement parlant. Mais leur approche permet, au moins, de dégager des tendances, quant au potentiel des modèles testés.
Je sais aussi que le tireur est rarement aussi précis que l'arme qu'il a en main et que les écarts en cibles ont plus tendance à avoir pour cause la technique de tir, que la dispersion intrinsèque du couple arme/munition.
Mais…
Je suis surpris de constater certaines variations observées sur un nombre conséquent de groupements (jusqu'à plus de 20).
En effet, il semble, pour ne prendre que l'exemple du Glock 17, que la génération 5 (écart moyen 110, meilleur groupement 65) soit moins précis que la génération 3 ou 4 (écart moyen 90, meilleur groupement 50).
On pourrait dire que cette variation provient du canon, dont la conception a été revue pour cette nouvelle génération.
Mais il est fait mention d'autres mesures dans l'article. En effet, le Glock 17 Gen 2 (écart moyen 120, meilleur groupement 72) montre une précision similaire à celle du Gen 5.
Bref, un ou deux centimètres de dispersion supplémentaire due à l'arme c'est embêtant. Cela reste toutefois gérable.
Mais je me demande, par pure curiosité technique, si ces variations ne proviennent pas de la façon dont est fixé le bloc métallique qui sert au verrouillage du canon.
En effet, sur les générations 2 et 5, il ne comporte qu'une goupille, mais 2 pour les générations 3 et 4…
Que pensez-vous de ces constatations ?
