Hariwald a écrit:Et pour qu'un minime de 12 ans puisse participer dans une catégorie pistolet 22lr (qui me semble bien être une arme à feu), il faut bien qu'il ait appris à s'en servir avant (ce n'est pas le jour du match qu'on va la lui confier pour la première fois)...
Argument solide devant lequel je m'incline bien volontiers, 15 ans me paraissait une limite sensée car c'est l'age de la chasse accompagnée et qu'a cet age les différences de maturité ne joue plus beaucoup.
Mais même dans votre exemple il s'agit de cas particulier:
minime de 12 ans, surclassé en cadet
Dans le post de NbX il est question d'enfant de 6 ans et pas de 22lr...
Mon inquiétude c'est qu'a partir d'exemples très particuliers
on en déduise qu'il s'agit finalement d'une pratique anodine.
Certes mais ce n'est pas au post de Nbx que je répondais mais au votre
Pour ce qui est de mon point de vue (étant papa d'un enfant d'une dizaine d'année,
licencié FFTir, qui pratique principalement du 22lr (avec un walther PP Sport), du 4,5mm (avec un Hammerli), et, occasionnellement du 7,65 (avec un manurhin PPK), l’exigence de sécurité est identique quelque soit les armes qu'il utilise.
La seule différence est que je peux le surveiller de plus loin, et tirer sur le pas juste à côté, quand il tire au 4,5.
Au 22lr et au 7,65, je suis systématiquement
derrière lui (et non pas à coté comme l'instructeur sur la video).
Certain du forum nous ont déjà vu faire et peuvent d'ailleurs en témoigner que les règles de sécurité ont toujours été scrupuleusement respectées.
A mon sens, afin d'éviter tout accident, il est de la responsabilité de l'adulte de vérifier que les armes confiées peuvent être maîtrisée sans danger par l'enfant. Dans l'exemple que vous avez mis en exergue, ce n'est pas le cas : on confie un Uzi à une fillette et l'accident provient du fait qu'elle perd le contrôle de son arme dont le canon se retrouve pointé vers l'instructeur et qu'à ce moment une nouvelle balle est tirée.
Paradoxalement, je trouve qu'il est préférable qu'un enfant connaisse la dangerosité de l'arme et qu'il ait eu l'occasion de l'essayer dans le cadre strict du pas de tir plutôt qu'elle demeure un objet de fantasme dont l'accès lui est interdit et qu'il l'empruntera à la première occasion (car en matière de sécurisation des armes le risque zero là non plus n'existe pas) pour jouer avec et braver ainsi l'interdit qu'on lui oppose...
Le "Non du n'y touche pas c'est dangereux" appelle d'avantage à la transgression de l'interdit que le "Oui tu peux l'utiliser mais dans telles et telles conditions de sécurité" qui donne de plus à l'enfant l'apprentissage de la responsabilté.