par Gilles78† » 20 Nov 2012 11:13
S'il fallait que le dossier soit déposé strictement entre 6 mois et 3 mois avant l'échéance, le texte du décret 95-589 le préciserait or il ne précise que le préavis de 3 mois minimum.
Dans certains départements (suivez mon regard) il serait probablement nécessaire de déposer la demande plusieurs années avant l'échéance pour espérer un enchainement harmonieux des autorisations triennales.
Maintenant j'attends (avec impatience) qu'on me démontre qu'un trouble à l'ordre public est survenu parce qu'un détenteur a déposé un dossier de renouvellement avec quelques jours de retard, pendant que des détenteurs se promènent paisiblement avec des armes acquises en toute légalité mais qui ne sont pas enregistrées dans AGRIPPA, faute pour l'administration de pouvoir rattraper le retard de saisie des données accumulé depuis les années 1995.
Le Canada a cessé de vouloir enregistrer la totalité des armes détenues par les particuliers parce qu'ils se sont aperçus que cette activité était horriblement couteuse et qu'elle n'apportait strictement aucun avantage en terme de sécurité publique.
Au même moment ou presque, l'Union Européenne a imposé à tous ses états membres de procéder à l'enregistrement des armes à un coup par canon lisse pour en améliorer la "traçabilité"...
Cherchez l'erreur !
L'enregistrement des armes ne me pose personnellement aucun problème de principe, un état ou une organisation supra-nationale peuvent très bien avoir envie de contrôler tout ce qui se passe et je n'ai rien à en dire puisque je suis parfaitement en règle, mais le principe de réalité commande de mettre des moyens en place, en cohérence avec cette volonté de contrôle.
Or qui dit moyens dans ce domaine, dit personnels des services publics, fonctionnaires, personnels formés à ce genre d'activités, et donc ressources financières en conséquence.
Au moment où on fait des pieds et des mains pour réduire les déficits publics, il y a quand même un petit peu d'incohérence dans tous ces raisonnements.