hunter300 a écrit:Et durant toutes ces années de pratique, beaucoup de retours ?
Suffisament pour:
1)comprendre à quoi sert une limite de charge sur une cible métal dans le règlement TSV.
2)pour garder le cuisant souvenir d'un projectile de .40SW tiré dans mon arme, revenu en ligne droite dans la première phalange de mon annulaire gauche et causant une plaie avec atteinte du tendon extenseur des doigts...Sur le moment douleur tellement violente que j'ai pensé que l'arme m'avait éclaté dans les mains.
Le retour en ligne droite d'un projectile entier n'est pas une vue de l'esprit.
Il suffit de créer une situation regroupant plusieurs des conditions suivantes:
-Courte distance (variable selon calibres, disons <10 mètres en armes de poing, <25 m armes d'épaule lisse, <100 mètres armes d'épaules rayées
-Projectile non désintégrable (noyau acier) ou lent (brenneke,.22LR, .45 ACP, etc)
-Cible à déformation élastique (ie acier faisant "ressort") mais suffisament épaisse pour ne pas être traversée.
-Support empêchant le gong de basculer (fixation au sol, suspension par chaînes, calage avec un pneu)
-Galbe de la cible créant un retour par glissement le long d'une paroi concave: tir d'une cartouche de plomb 7,5 dans une vieille casserole au fond arrondi et retour d'une partie de la gerbe dans la face du tireur
-Loi de Murphy...
Par ailleurs j'ai pu observer une bonne dizaine de fois des blessures mineures (coupures à la face, au cuir chevelu, aux avants-bras), jamais de drame, mais toujours de grosses frayeurs rétrospectives.
Pour mémoire les participants à une compétition IPSC ne disposant pas de la quantité de mouvement suffisante pour rentrer dans le classement mineur du power factor sont purement exclus pour question de sécurité car les projectiles sont susceptibles de rebondir au lieu de se désintégrer.