"La Dernière classe" Alphonse Daudet

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"La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar dany » 24 Mar 2018 11:43

A lire, puis relire ensuite transmettre et enfin garder précieusement ce texte !!!!!!

Merci à ce correspondant de nous rappeler ce texte, l’histoire est un éternel recommencement.
Espérons que ce ne soit pas le cas...Pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants...

Rappel: Daudet est né à Bezouce ( Gard ) entre Remoulins et Nîmes

La Dernière Classe »
(Alphonse Daudet )

Ce matin-là j'étais très en retard pour aller à l'école, et j'avais grand peur d'être grondé, d'autant que M. Hamel nous avait dit qu'il nous interrogerait sur les participes, et je n'en savais pas le premier mot. Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs.


> Le temps était si chaud, si clair.


> On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert derrière la scierie, les Prussiens faisaient l'exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes; mais j'eus la force de résister, et je courus bien vite vers l'école.


> En passant devant la mairie, je vis qu'il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches.


> C''est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de kommandantur.


> Et je pensai sans m'arrêter: « Qu'est-ce qu'il y a encore ? »


> Alors, comme je traversais la place en courant, le forgeron Wachter, qui était là avec son apprenti en train de lire l'affiche, me cria:


> -- « Ne te dépêche pas tant, petit; tu y arriveras toujours assez tôt à ton école ! »


> Je crus qu'il se moquait de moi, et j'entrai tout essoufflé dans la petite cour de M. Hamel.


> D'ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand tapage qu'on entendait jusque dans la rue, les pupitres ouverts, fermés, les leçons qu'on répétait très haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre, et la grosse règle du maître qui tapait sur les tables:


> « Un peu de silence ! »


> Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu; mais justement ce jour-là tout était tranquille, comme un matin de dimanche. Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places, et M. Hamel, qui passait et repassait avec la terrible règle en fer sous le bras. Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme. Vous pensez, si j'étais rouge et si j'avais peur!


> Eh bien, non. M. Hamel me regarda sans colère et me dit très doucement:


> « Va vite à ta place, mon petit Frantz; nous allions commencer sans toi. »


> J'enjambai le banc et je m'assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu'il ne mettait que les jours d'inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d'extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d'habitude, des gens du village assis et silencieux comme nous, le vieux Hauser avec son tricorne, l'ancien maire, l'ancien facteur, et puis d'autres personnes encore. Tout ce monde-là paraissait triste; et Hauser avait apporté un vieil abécédaire mangé aux bords qu'il tenait grand ouvert sur ses genoux, avec ses grosses lunettes posées en travers des pages.


> Pendant que je m'étonnais de tout cela, M. Hamel était monté dans sa chaire, et de la même voix douce et grave dont il m'avait reçu, il nous dit:


> « Mes enfants, c'est la dernière fois que je vous fais la classe. L'ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l'allemand dans les écoles de l'Alsace et de la Lorraine... Le nouveau maître arrive demain. Aujourd'hui c'est votre dernière leçon de français. Je vous prie d'être bien attentifs.»


> Ces quelques paroles me bouleversèrent. Ah ! les misérables, voilà ce qu'ils avaient affiché à la mairie.


> Ma dernière leçon de français !...


> Et moi qui savais à peine écrire! Je n'apprendrais donc jamais ! Il faudrait donc en rester là!... Comme je m'en voulais maintenant du temps perdu, des classes manquées à courir les nids ou à faire des glissades sur la Saar ! Mes livres que tout à l'heure encore je trouvais si ennuyeux, si lourds à porter, ma grammaire, mon histoire sainte me semblaient à présent de vieux amis qui me feraient beaucoup de peine à quitter. C'est comme M. Hamel. L'idée qu'il allait partir, que je ne le verrais plus me faisait oublier les punitions et les coups de règle.


> Pauvre homme !


> C'est en l'honneur de cette dernière classe qu'il avait mis ses beaux habits du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces vieux du village étaient venus s'asseoir au bout de la salle. Cela semblait dire qu'ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à cette école. C'était aussi comme une façon de remercier notre maître de ses quarante ans de bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s'en allait...


> J'en étais là de mes réflexions, quand j'entendis appeler mon nom. C'était mon tour de réciter. Que n'aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des participes, bien haut, bien clair, sans une faute; mais je m'embrouillai aux premiers mots, et je restai debout à me balancer dans mon banc, le cœur gros, sans oser lever la tête. J'entendais M. Hamel qui me parlait:


> «Je ne te gronderai pas, mon petit Frantz, tu dois être assez puni... voilà ce que c'est. Tous les jours on se dit: Bah ! j'ai bien le temps. J'apprendrai demain. Et puis tu vois ce qui arrive... Ah! ç'a été le grand malheur de notre Alsace de toujours remettre son instruction à demain. Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire: Comment ! Vous prétendiez être Français, et vous ne savez ni parler ni écrire votre langue !... Dans tout ça, mon pauvre Frantz, ce n'est pas encore toi le plus coupable. Nous avons tous notre bonne part de reproches à nous faire.


> « Vos parents n'ont pas assez tenu à vous voir instruits. Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour avoir quelques sous de plus. Moi-même n'ai-je rien à me reprocher? Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon jardin au lieu de travailler? Et quand je voulais aller pêcher des truites, est-ce que je me gênais pour vous donner congé ?... »


> Alors d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide: qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison... Puis il prit une grammaire et nous lut notre leçon. J'étais étonné de voir comme je comprenais. Tout ce qu'il disait me semblait facile, facile. Je crois aussi que je n'avais jamais si bien écouté, et que lui non plus n'avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu'avant de s'en aller le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d'un seul coup.


> La leçon finie, on passa à l'écriture. Pour ce jour-là, M. Hamel nous avait préparé des exemples tout neufs, sur lesquels était écrit en belle ronde: France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux qui flottaient tout autour de la classe pendu à la tringle de nos pupitres. Il fallait voir comme chacun s'appliquait, et quel silence! on n'entendait rien que le grincement des plumes sur le papier. Un moment des hannetons entrèrent; mais personne n'y fit attention, pas même les tout petits qui s'appliquaient à tracer leurs bâtons, avec un cœur, une conscience, comme si cela encore était du français... Sur la toiture de l'école, des pigeons roucoulaient bas, et je me disais en les écoutant:


> « Est-ce qu'on ne va pas les obliger à chanter en allemand, eux aussi ? »


> De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui comme s'il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d'école... Pensez ! depuis quarante ans, il était là à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s'étaient polis, frottés par l'usage; les noyers de la cour avaient grandi, et le houblon qu'il avait planté lui-même enguirlandait maintenant les fenêtres jusqu'au toit. Quel crêve-cœur ça devait être pour ce pauvre homme de quitter toutes ces choses, et d'entendre sa sœur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus, en train de fermer leurs malles! car ils devaient partir le lendemain, s'en aller du pays pour toujours.


> Tout de même il eut le courage de nous faire la classe jusqu'au bout. Après l'écriture, nous eûmes la leçon d'histoire; ensuite les petits chantèrent tous ensemble le BA BE BI BO BU. Là-bas au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux. On voyait qu'il s'appliquait lui aussi; sa voix tremblait d'émotion, et c'était si drôle de l'entendre, que nous avions tous envie de rire et de pleurer. Ah ! je m'en souviendrai de cette dernière classe...


> Tout à coup l'horloge de l'église sonna midi, puis l'Angelus. Au même moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de l'exercice éclatèrent sous nos fenêtres... M. Hamel se leva, tout pâle, dans sa chaire. Jamais il ne m'avait paru si grand.


> « Mes amis, dit-il, mes amis, je... je... »


> Mais quelque chose l'étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase. Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie, et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu'il put:


> « VIVE LA FRANCE ! »


> Puis il resta là, la tête appuyée au mur, et, sans parler, avec sa main il nous faisait signe:


> « C'est fini... allez-vous-en. »




> Ce conte d'Alphonse Daudet est tiré des " Contes du lundi " .


> L'histoire se passe en 1871 après la défaite et l'occupation de l'Alsace-Lorraine par les prussiens ...." L’Angélus sonna . Suivi des trompettes prussiennes . Le français cessa d'être la langue enseignée "!


A lire , pour ceux qui aiment la poésie , pour ceux qui aiment la France . Avant peut-être que d’autres trompettes sonnent comme le firent à cette époque les prussiennes . Comme cet instituteur écrivons " Vive la France " au tableau noir pendant qu'il en est encore temps !
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar BARRET » 24 Mar 2018 11:49

Profondément émouvant, merci.
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar gilles31 » 24 Mar 2018 11:57

Ça c'était av la réforme de l'orthographe, le nivellement par le bas et le bien vivre ensemble de nos bobos politico-mafieux , le reste n'est pas ds le politiquement correct _ quelle belle expression d'ailleurs_ j'ai encore expliqué il y a 2 j à des étudiants qu'il était nécessaire de connaître l'histoire pour ne pas refaire les mêmes conneries, hélas pas trop le cas des gouvernants , et de pas mal de pays.
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar THT » 24 Mar 2018 12:04

Très beau texte et belle réflexion
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar Pemsbok » 30 Mar 2018 15:23

BARRET a écrit : Profondément émouvant, merci.


+1. Réellement émouvant ! :salut:
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar GUILLAUME TELL » 30 Mar 2018 17:54

Et quand j'ai vu qu'on laissait sans réagir brûler le drapeau français et siffler la Marseillaise, j'ai pensé au vieil Hornus.

"""
Le régiment était en bataille sur un talus de chemin de fer et servait de cible à toute l’armée prussienne massée en face, sous le bois. On se fusillait à quatre-vingts mètres. Les officiers criaient : « Couchez-vous !… » mais personne ne voulait obéir, et le fier régiment restait debout, groupé autour de son drapeau. Dans ce grand horizon de soleil couchant, de blés en épis, de pâturages, cette masse d’hommes, tourmentée, enveloppée d’une fumée confuse, avait l’air d’un troupeau surpris en rase campagne dans le premier tourbillon d’un orage formidable.

C’est qu’il en pleuvait du fer sur ce talus ! On n’entendait que le crépitement de la fusillade, le bruit sourd des gamelles roulant dans le fossé et les balles qui vibraient longuement d’un bout à l’autre du champ de bataille, comme les cordes tendues d’un instrument sinistre et retentissant.

De temps en temps, le drapeau qui se dressait au- dessus des têtes, agité au vent de la mitraille, sombrait dans la fumée. Alors une voix s’élevait, grave et fière, dominant la fusillade, les râles, les jurons des blessés : « Au drapeau, mes enfants, au drapeau !… » Aussitôt un officier s’élançait, vague comme une ombre dans ce brouillard rouge, et l’héroïque enseigne, redevenue vivante, planait encore au-dessus de la bataille. Vingt-deux fois elle tomba !…

Vingt-deux fois sa hampe encore tiède, échappée à une main mourante, fut saisie, redressée ; et lorsque, au soleil couché, ce qui restait du régiment — à peine une poignée d’hommes — battit lentement en retraite, le drapeau n’était plus qu’une guenille aux mains du sergent Hornus, le vingt-troisième porte-drapeau de la journée.

Ce sergent Hornus était une vieille bête à trois brisques, qui savait à peine signer son nom et avait mis vingt ans à gagner ses galons de sous- officier. Toutes les misères de l’enfant trouvé, tout l’abrutissement de la caserne se voyaient dans ce front bas et buté, ce dos voûté par le sac, cette allure inconsciente de troupier dans le rang.

Avec cela il était un peu bègue, mais, pour être porte-drapeau, on n’a pas besoin d’éloquence. Le soir même de la bataille, son colonel lui dit : « Tu as le drapeau, mon brave ; eh bien, garde-le. » Et sur sa pauvre capote de campagne, déjà toute passée à la pluie et au feu, la cantinière surfila tout de suite un liséré d’or de sous-lieutenant.

Ce fut le seul orgueil de cette vie d’humilité.

Du coup la taille du vieux troupier se redressa. Ce pauvre être habitué à marcher courbé, les yeux à terre, eut désormais une figure fière, le regard toujours levé pour voir flotter ce lambeau d’étoffe et le maintenir bien droit, bien haut, au- dessus de la mort, de la trahison, de la déroute.

Vous n’avez jamais vu d’homme si heureux qu’Hornus les jours de bataille, lorsqu’il tenait sa hampe à deux mains, bien affermie dans son étui de cuir. Il ne parlait pas, il ne bougeait pas.

Sérieux comme un prêtre, on aurait dit qu’il tenait quelque chose de sacré. Toute sa vie, toute sa force étaient dans ses doigts crispés autour de ce beau haillon doré sur lequel se ruaient les balles, et dans ses yeux pleins de défi qui regardaient les Prussiens bien en face, d’un air de dire : « Essayez donc de venir me le prendre !… »

Personne ne l’essaya, pas même la mort. Après les batailles les plus meurtrières, le drapeau s’en allait de partout, haché, troué, transparent de blessures ; mais c’était toujours le vieil Hornus qui le portait.

Sa loque tricolore tenait lieu de tout, et tant qu’elle était là, rien n’était perdu.
"""

FM
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar gilles31 » 30 Mar 2018 18:01

Heureusement qu' Hornus n'est plus...
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar miaou72 » 30 Mar 2018 18:17

Dans le genre littérature cocardière et patriote il y a aussi le très célèbre " Le tour de la France par deux enfants" par G.BRUNO
A la recherche d'une citation à la con pour faire croire que j'ai de la culture.
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar neteraser » 30 Mar 2018 18:49

gilles31 a écrit:Heureusement qu' Hornus n'est plus...


... mais nous avons un Beltrame !.. pour relever le Drapeau.
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Re: "La Dernière classe" Alphonse Daudet

Messagepar BARRET » 30 Mar 2018 18:51

Si ça pouvait montrer l'exemple .....Mais le malheureux n'est plus là :wall:
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