COUPECIRCUIT a écrit:Perso, je ne suis pas favorable à une ségrégation pour le TAR, aujourd'hui c'est fonction de l'âge (je connais un grand nombre de S3/D3 qui se portent bien et seraient déçus de ne pouvoir concourir avec tous)
Puis demain les jeunes, pourquoi pas en fonction du sexe, et puis quoi encore….
Par contre, une catégorie "Mobilité Réduite" quelque soit l'âge ou le sexe, là je valide. Il n'y a pas d'âge pour avoir des difficulités pour se coucher sur un tapis de tir.
Bien évidement, cette "catégorie" doit être pour toutes les disciplines du TAR.
Amis de la CNS, voici ma proposition.
Thierry
Le tir est une discipline sportive à part. On peut être un excellent nageur/coureur à pied/cycliste/athlète, tout en étant myope comme une taupe ou 100 % presbyte. Pour le tir, la condition n° 1 pour tirer juste, c'est de bien y voir et là, on a un problème avec le règlement TAR, parce que le handicap visuel n'est pas pris en compte. Il faudrait, au minimum, que le tireur puisse corriger parfaitement sa vision, par quelque moyen que ce soit (Knobloch ou autre, sans se préoccuper de savoir si c'est un accessoire ISSF ou pas).
Je l'ai déjà dit ici. Ce que demandent les tireurs Séniors 3 et +, ce n'est pas forcément des épreuves dédiées, mais la possibilité de concourir sans le handicap généralement lié à l'âge qu'est la détérioration de la vision. Nous ne demandons pas de faveurs, juste la possibilité de tirer avec des organes de visée et un visuel (à peu près) nets. Si des personnes "à mobilité réduite" peuvent tirer à la bretelle en position assise devant une table, très bien, mais inutile de créer des catégories supplémentaires si ces personnes y voient clair et peuvent tenir un fusil. Il n'y a que pour les épreuves/séries tirées normalement en position debout que le tir assis constitue un avantage significatif (voir les scores réalisés par Ch. Dexter au Régional, puis au CDF).
Donc, attention aux fausses bonnes idées. Je sens que la CNSTAR n'a pas besoin de certains conseils pour partir dans des directions plus ou moins "imprévues".
Il est de bon ton de "remettre les handicapés dans la boucle", mais de là à faire n'importe quoi au nom de la bienpensance ou du politiquement correct, il y a un pas!
bren10