Modérateur: Equipe
bren10 a écrit:... si Kaboum il y a, lunettes protectrices ou pas, il faudra passer par la case reconstruction faciale ou ... thanatopraxie. bren10
bren10 a écrit:Avec des lunettes de protection, vaut mieux oublier.
Je complète ma réponse quant à savoir si c'est un gros plus.
En ce qui me concerne, je dirais non. Les Knobloch ont trois avantages sur des lunettes correctrices classiques : quand tout est bien réglé, 1° le dioptre est centré dans le verre (correction idéale) ; 2° le verre est perpendiculaire à l'axe de visée (moins d'aberrations optiques) ; 3° pas de buée sur le verre par temps froid.
En faisant tailler des verres correcteurs sur des lunettes classiques, on peut positionner le "point focal" (pas sûr que ce soit le bon terme) pour que la visée se fasse à l'endroit du verre où la correction est idéale. Pour un carabinier droitier, ce point se trouve en haut et à gauche du verre : pour un gaucher, c'est en haut et à droite. Donc l'avantage n° 1 des Knobloch est à peu près compensé. Pour ce qui est de l'avantage n° 2, si la visée est prise toujours à l'identique avec des lunettes correctrices classiques, le handicap n° 2 est insignifiant. Pour l'avantage n° 3, pas grand chose à faire, sinon ne pas tirer par temps froid...
La CNSTAR fait une fixette sur les accessoires ISSF, mais en ce qui concerne les Knobloch, l'avantage est tellement peu décisif que je ne les mets plus. Je tire maintenant avec mes lunettes correctrices TAR, y compris en ISSF (50 et 300 m), c'est tout dire.
Quant à l'obligation de mettre des lunettes de protection par dessus, c'est un peu hypocrite, dans la mesure où les lunettes correctrices classiques ne font généralement pas mieux en laissant exposée une bonne partie de l'oeil (sur l'avant, je ne parle pas des côtés). En cas de crachements (amorce crevée ou rupture de culot) ou de projections de débris, l'oeil n'est pas vraiment ni totalement protégé. Mais ce n'est pas moi qui vais réclamer que toutes les lunettes correctrices soient recouvertes de trucs en plastique, comme on en met pour tronçonner ou passer le Kärcher. De toute façon, si Kaboum il y a, lunettes protectrices ou pas, il faudra passer par la case reconstruction faciale ou ... thanatopraxie.
bren10
Marc Mertens a écrit:Tout d’abord : je trouve que ce n’est pas très confortable de porter des lunettes de protection pour tirer.
Mais … je les porte toujours quand je tire.
Pourquoi ?
Il y a 20 ans, j’ai acheté un M1A.
Fallait bien sûr trouver la bonne charge.
Donc escalier de charges à partir d’un manuel de rechargement.
Mais … un coup sur 10, l’étuis était éjecté mais la culasse ne revenait pas assez en arrière pour prendre une cartouche du chargeur.
Donc réflexion logique : pas assez de puissance, donc augmenter la charge.
Ce que j’ai fait, jusqu’à un moment donné ou j’ai eu du feu à la bouche du canon et dans le boitier en même temps. La culasse s’était ouverte de 5-6mm et l’étuis a explosé pour bloquer tout le truc.
Pas évident pour ouvrir la culasse à fond.
En fait, la raison pourquoi la culasse ne revenait pas assez en arrière était qu’il y avait encore trop de pression dans la chambre quand l’ogive passait le trou d’évent de gaz. Bref : surcharge.
J’avais des lunettes de protection que j’ai pu jeter. J’aurais dû les garder, le verre était « sablé ».
En plus j’avais une brule et des particules de laiton sur ma joue.
Tout ça pour vous dire que … peut-être un jour … les lunettes de protection vont vous sauver … un œil.
Difficile tout ça pour expliquer dans mon français de Flamand.
Je viens de mettre l’étui en question dans mon sac à dos, donc ceux qui veulent le voir n‘ont qu’à me demander au contrôle.
Avec une arme en RM, le risque est moins grand, mais quand même.
Un copain, il y a 10 ans, tirait sur le dernier poste au 100m à Volmerange avec une Blaser si j’ai bon souvenir. Erreur de rechargement et le verrou est sorti de l’arme, a rebondit sur l’os juste en dessous de son œil pour ensuite rebondir sur le mur du stand a droite … qui est au minimum à 3m …
Il était bien « arrangé ».
Ce n’est peut-être pas le bon topic ici et hors sujet?
Lombre blanche a écrit:Ce qui est dommage c'est que l'on ne puisse pas utiliser un diaphragme a clipser au 810.
Autant je comprends bien l'argument sécurité pour ne pas utiliser les knobloch seules pour l'isr.
Il existe des lunettes de protections ballistiques avec insert pour verre correcteurs mais leur forme souvent très arrondies ne sont pas pratiques pour une prise de visée de carabinier dans l'angle haut et induisent des aberrations et comme dit Bren 10 autant se faire faire des lunettes de vue avec le centre optique dans l'angle.
Mais même avec des lunettes bien faites la visée sans œilleton n'est plus possible pour beaucoup à partir d'un certain âge (âge qu'ont la plupart des tireurs du tar)
Et Donc ils doivent abandonner l'idée de tirer avec autre chose que des 1903 a3, us17 et autres n°4 ce qui est un peu dommage pour la diversité du plateau des armes en lice.
Un petit diaphragme clipsé sur les lunettes de protection ou de vue leur redonnerai la profondeur de champ nécessaire à l'utilisation d'armes à hausse qui n'auraient pas à rougir niveau scores entre de bonnes mains et correspondrait pour le coup à un tir plus populaire en terme de choix de matériel.
Et encore plus certainement pour les tirs commémo maintenaient que les armes américaines sont la si l'on ne veut pas que cela se transforme en coupe us17.
Marc Mertens a écrit:En résumé:
Cache œil = interdit au TAR mais autorisé en ISR (International et Français).
Lombre blanche a écrit:Marc Mertens a écrit:En résumé:
Cache œil = interdit au TAR mais autorisé en ISR (International et Français).
Vu plusieurs personnes avec des cache œil au 810/812/815/816 aucun arbitre n'a fait de remarque à ma connaissance.
Certains font ca discrètement une fois en position.
samili a écrit:Etaient-ils peut-être autorisés sur présentation d'un certificat médical !!
Il ne faut pas systématiquement voir le mal partout.
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