300sav a écrit:FN-FAL a écrit:Le réglage des gaz n'influe pas sur le recul de l'arme....
Mal réglé, les sensations ne sont pas les mêmes.... et le tir peut passer de "confortable" à "vivant"..... si un gaillard de 90kg bien équipé et entrainé ne ressent pas vraiment la différence, une nana de 55kg en tee-shirt risque de vite se lasser...
Je suis intéressé de savoir comment la bague régulatrice peut influer sur le recul : celui-ci est généré par la masse de gaz en combustion qui repousse la balle d'un côté et l'arme de l'autre (outre les parois de l'étui), en application de la 3° loi de Newton si mes souvenirs de physique en classe de seconde sont exacts. Leurs vitesses respectives sont inversement proportionnelles à leurs masses (ceci pour simplifier, car d'autres paramètres influent). Le recul est donc initié dès le début du trajet de la balle lors de la montée en pression des gaz de combustion.
La bague du FAL sert à réguler le flux de gaz vers le piston. Ce flux ne représente qu'une partie infime des gaz en expansion et, à priori, ne ralentit pas de façon mesurable la vitesse du projectile dans le canon. En l'absence de frein de bouche, un FAL de 4,5 kg reculera de la même façon (ou génèrera la même énergie au recul) avec la bague régulatrice "ouverte" ou "fermée". Par contre et toutes autres conditions égales par ailleurs, un FAL Para pesant 3,8 kg reculera davantage car sa masse est inférieure à celle du FAL standard, et sa plaque de couche un peu + étroite (donc de surface inférieure) répartira moins bien cette énergie qu'une plaque de couche standard.
Un phénomène distinct du recul est le relèvement de l'arme, d'autant + prononcé que l'axe de recul est séparé de l'axe du canon : ce qui n'est pas le cas du FAL, par ex. comparé au M-14. Avec celui-ci, l'épaule du tireur sert de point d'appui à la plaque de couche et le canon se relève (ou dépointe) après le coup de feu.
En fin de chargeur, le recul ressenti semble + important parce que les composants mobiles (culasse + transporteur) sont bloqués en position ouverte par l'arrêtoir automatique de culasse. Or, ce recul est le même que lors de l'avant-dernier tir mais il manque le choc en retour des composants mobiles. Cette différence de recul ressenti indique d'ailleurs au tireur que le chargeur est vide. Mais ce phénomène ne se produit pas sur le L1A1, dont l'arrêtoir automatique de culasse a été supprimé sur la quasi-totalité des exemplaires en service.