nanard35 a écrit:Il n'y en a pas à tous les coins de rue mais c'est loin d'être une rareté non plus.
Par ailleurs je ne suis pas un collectionneur (mais je respecte tout à fait ceux qui le sont) et ne possèdent que des armes en état de tir et dont je puisse me servir sans retenue.
Et j'ai beaucoup de plaisir à utiliser au stand ma petite mamie plus que centenaire (104 années au compteur cette année) qui fonctionne à la perfection ; alors l'utiliser en plus lors d'une compétition officielle, tout en décontraction cependant, me fait sourire et me plait beaucoup je l'avoue
.
Quoi de mieux pour une arme que de tirer, et tirer encore, même si fabriquée il y a plus d'un siècle ? N'est elle pas faite pour cela ? N'est elle pas mieux à s'exprimer sur un stand que de s'ennuyer à mourir derrière une vitrine ?
Encore une fois je respecte toutes les opinions sur le sujet mais voici la mienne.
+1 sur ces principes: une arme, même ancienne, est faite pour être ré-utilisée si possible suivant son état.
S'il on peut en plus le faire au TAR ou dans des compétitions équivalentes, ce n'est que mieux.
Quant au nombre de Winchesters 1894 30-30 WCF Armée française livrées en contrat spécifique vers 1913:
viewtopic.php?f=44&t=131754&start=615par Joel » 03 Juil 2015 15:03
"...
FranceDans le but de donner la priorité au fusil standard - le Lebel 1886 - pour équiper
les troupes de première ligne, la France se tourna vers les vieux Gras 1874 dépassés
pour les soldats non-combattants. Presque aussitôt, les Français se lancèrent dans
un programme de conversion des Gras à poudre noire à la cartouche à poudre sans
fumée de 8 mm Lebel. Ceci s'avéra difficile et laborieux. Incapable de fabriquer
suffisamment de fusils Lebel ou de convertir assez de Gras,
la France signa des
contrats avec Winchester et Remington afin d'équiper les troupes de l'arrière.
Remington eut à fournir une version modifiée de son fusil Rolling Block et
Winchester
reçu une commande de 15.000 carabines 1894.Le contrat stipulait l'ajout de graduations métriques à la hausse N° 44A de la Winchester
et d'anneaux de bretelle sur le côté gauche de la crosse et de la bande. Les anneaux
étaient requis afin que l'arme puisse être portée en bandoulière, en travers du dos.
Ces spécificités n'ont existé que pour le contrat français. Les carabines étaient
attribuées aux messagers motocyclistes, aux artilleurs et aux personnels du train. Des
aérostiers en ont également eu et certaines ont pu se retrouver entre les mains
d'aviateurs à bord de leur machine.Après la guerre, ces armes furent vendues par l'État français à des acheteurs inconnus.
Quelques-unes, ayant transité par la Belgique, sont marquées de poinçons d'épreuve belges,
ce qui a conduit beaucoup de monde à supposer à tort qu'elles ont été acquises par le Congo belge..."
viewtopic.php?f=44&t=131754&start=240Même constat, semble t-il, pour la Winchester 1866 ou "Carabine Henry - Winchester":
"...La guerre était souvent observée et évaluée par des officiers de pays
non-belligérants qui ensuite prenaient note des stratégies et matériels utilisés.
La guerre de sécession a été étudiée par la plupart des pays européens mais
c'est la France et l'Empire Ottoman qui remarquèrent en particulier la Henry
et celle qui prit sa suite, la Winchester 1866.
La France avait été tellement impressionnée que sa marine avait envisagé
d'adopter la Winchester 1866. Des tests ont été effectués à bord
de la frégate française Semiramis en 1868. Un rapport a loué la capacité
au tir rapide de la 1866. La marine française prévoyait d'en tirer profit
en en dotant les marins postés dans les hunes de façon à pouvoir déclencher
des tirs rapides sur les ponts des navires ennemis. En février 1870, l'adoption
du modèle 1866 fut recommandée sous l'appellation "Carabine Henry - Winchester".
La guerre de 1870 contre la Prusse (de juillet 1870 à mai 1871) interrompit toute
possibilité d'adoption mais le besoin de carabines engendra une opportunité
pour Winchester.
Bien que la France n'ait pas adopté officiellement la Winchester 1866, plusieurs
milliers furent achetées pendant la guerre de 1870 dans une tentative désespérée
d'amasser des armes : 3.000 carabines 1866 avec magasin de 16 coups et 3.000
en 13 coups, de même que 4,5 millions de cartouches de .44 Henry. Elles furent
distribuées à différentes unités, notamment des troupes combattantes, et restèrent
les seules armes d'épaule étrangères à être conservées pendant une longue
période après la guerre. La 1866 devint l'arme réglementaire des 630 gendarmes
de la 17e légion corse..."
viewtopic.php?f=44&t=131754&start=615