Tirli a écrit:Mactiern a écrit:En fait je pense qu'il existe un binôme homme /arme.
Comment expliquer qu'avec mon CZ que j'ai depuis des 10aines d'années et avec lequel j'ai tiré plusieurs 1000lliers de cartouches je reste moyen-plus alors que chaque fois qu'on me prête un glock, je fais des super résultats.
Je pense maintenant qu'en arme de poing et/ou longue il y a une adéquation entre chacun et un type d'arme. Le principal c'est de trouver quelle arme...
+1
je possède un CZ SP01 depuis 1an et demi,et un Glock 17 depuis 15 jours,je tire mieux avec le Glock qu'avec le CZ .
va savoir pourquoi.....
Bonjour,
Souvent ce genre de constat a une explication que j'ai pu vérifié plusieurs fois avec plusieurs tireurs.
La détente du glock est du type filante, sans point dur, juste avec une force croissante à exercer sur la queue de détente jusqu'à ce que le percuteur lancé ne soit relaché.
La plupart des tireurs sont habitués à des détentes avec précourse et point dur (la bossette pour ceux qui veulent l'appeler ainsi).
Il existe plusieurs types de lachés, paliers de pression (qui est plus un laché d'étude à mon sens), laché en préparation, laché conscient progressif. Il peut exister des variantes dans tout ceux là.
Savoir maitriser un laché conscient progressif favorise beaucoup le tir au glock.
Si le départ de celui ci est un peu travaillé (allégé et raccourci) c'est un vrai régal.
Le départ du glock ne permet pas de faire des vrais lachés en préparation car le "point dur" n'existe pas vraiment et les derniers millimètres de trajet de la queue de détente, même s'ils sont plus durs, ne constituent pas le point dur au delà duquel on peut gérer aussi précisément la pression finale qui provoquera le départ du coup. On sait qu'on est dans une zone dans laquelle le départ va intervenir. Avec de l'habitude on peut réduire assez finement la perception de cette zone à une sorte "de point dur", mais cela demande du travail.
Un laché progressif permet aussi de se concentrer plus intensément sur la visée car le doigt travaille tout seul lorsqu'il est lancé.
Tout action du doigt (quelque soit le type de détente montée sur l'arme) doit être progressive dans " l'impulsion " finale qui provoquera le départ du coup mais la phase précédent cet instant peut être gérée de différente manière.
Dans tous les cas, pour se faciliter l'apprentissage du tir au glock, comme avec toute arme, le tir à sec est très important et ne devrait pas s'arrêter dès lors qu'on croit avoir compris et maitrisé un départ.
Jp