GUILLAUME TELL a écrit:mazzeru a écrit:...
Le TAR est au 100m ce que l'ISSF est au marathon
Le TAR oblige a être au Top immédiatement et ne pardonne aucune erreur.
...
Sauf que pour être Champion de France du 100 m, il faut avoir passé les 32èmes, les 16èmes etc...
Si les 20 coups du TAR sont un marathon, c'est que le marathon est trop court ou que les matchs ISSF sont les 100 bornes de Millau.
mazzeru a écrit:...
A l'inverse sur 60 plombs un 8 ou un 9 d'entrée peut être rattrapé si l'adversaire en fait un également.
Par exemple,
si ma mémoire est bonne, aux derniers JO quand C.GOBERVILLE fait la finale en tête c'est par ce que la Coréenne (première à l'issue de la première phase) avait fait un 8 d'entrée. In fine, Céline GOBERVILLE finit seconde parce qu'elle fait également un 8 sur l'un de ses derniers plombs....
Sur moins de plomb... elle aurait été championne
Excuse-moi, je ne comprends pas ce que tu essaies de prouver.
FM
Je ne cherche rien à prouver, juste à donner mon ressenti...
Selon moi il n'y a pas de comparaison possibles entre des épreuves courtes, dans lesquelles les erreurs coutent plus cher, et des épreuves longues, dans lesquelles les erreurs sont moins pénalisantes, mais dans lesquelles l'effort à produire est plus long.
Ainsi, le TAR demande d'être au top immédiatement, sans temps de chauffe et de ne faire quasiment aucune erreur.
Si on prend le 820 par exemple les premières places se disputent généralement qu'entre des personnes qui n'ont fait au maximum qu'une seule erreur en tir allongé (99/100 ou 100/100), de même en Précision/Gong les premières places se disputent entre des tireurs qui ont abattu 9 ou 10 gongs. Dans ce dernier cas, chaque erreur (gong non tombé) coute 10 points, ce qui est quand même énorme...
(quand une personne fait tomber 9 ou 10 gongs sur 10 ou sort un 99/100 ou un 100/100 la chance joue peut être un peu, mais celui qui tient l'arme est quand même pas trop mauvais et dispose de la capacité de se créer cette chance)
En ISSF, (épreuves longues) la différence se fait entre des tireurs qui doivent gérer un effort sur le long terme et faire le moins d'erreur possible, mais qui, sur la longueur, en feront nécessairement quelques unes.
En fait, l'objectif des épreuves courtes c'est l'absence totale d'erreur sur un nombre de coup réduit alors que dans les épreuves longues la différence se fait dans la capacité à maintenir sur le long terme un meilleure concentration et un meilleur effort physique que les autre compétiteurs dans un contexte où l'on sait que quelques erreurs interviendront.
En ISSF celui qui fait une erreur dans les 20 premiers coups peut finir premier (voir mon exemple des derniers JO), en TAR, c'est plus compliqué.
En revanche le TAR n'impose pas, comme l'ISSF, de maintenir un effort sur le long terme.