Tir Longue Distance

un tir croisé est représenté par un symbole de 2 raquettes croisées sur l'écran du tireur et du superviseur .

serghen a écrit:un tir croisé est représenté par un symbole de 2 raquettes croisées sur l'écran du tireur et du superviseur .

Pas le souvenir d'avoir vu ce symbole

Je n'ai pas eu le symbole de tir croisé
Juste le "MISS"
Il n'etait peut etre pas disponible du fait de la configuration particuliere du programme qui masquait les impacts pendant les 10 coups de match

J'ai participé au championnat de France ISR à Châteauroux et j'ai eu les 2 cas, un tir dans la cible de mon voisin et j'ai bien eu le symbole de tir croisé, j'ai eu aussi pendant mes essais 3 tirs non enregistrés avec aucune indication sur le moniteur, j'ai appelé l'arbitre qui a modifié la position du détecteur de départ de coups et tout est rentré dans l'ordre. Je précise que dans mon club qui est équipé de 5 cibles électroniques tous les détecteurs de départ de coups ont été débranchés ,certains coups n'étaient pas enregistrés '(surtout avec les AR 15), cela oblige aux tireurs a bien vérifier leur poste de tir mais depuis nous n'avons pas eu aucun problème.

A lire tous ces témoignages la solution ne serait-elle pas pour Vitrolles de se passer des capteurs de départ de coup, d'utiliser des contre-cibles, de fixer la cible Sius sur un support de cible correspondant au bon format (C200) et de fixer le numéro de poste au dessus de la cible.

A partir de là, les tirs croisés se gèrent "à l'ancienne" ou alors si vous alternez un gros calibre avec un petit calibre vous arrivez à discerner la position de l'impact indûment tiré dans votre cible.

Des personnels à la fosse pour boucher les contre-cibles, en liaison radio avec le pas de tir et cela devrait suffire à gérer efficacement les séries et leurs aléas.

Jp

Le Stand de Vitrolle ne dispose pas de fosse



Par contre il dispose de piquets qui limitent fortement les tirs croisés.
Ces piquets forment un couloir et la cible qui ne correspond pas à ce couloir est masquée partiellement par un ou des piquets.
Le tir croisé etant plus rare, on pourrait se passer de detecteur de départ de coup. Du moins si le choix est fait d'amener la ciblerie electronique.

Plutot que de pastiller, le changement de contre cible serait surement plus rapide car boucher 25 trous ca prends un peu de temps (on n'est peut etre pas obligé de boucher à chaque serie car cela signifie devoir mettre en securité le pas de tir et arreter la serie pour aller pastiller. En fonction du nombre de benevolle, il faudrait compter 7-10m).

De plus les tables sont en beton et il sera surement difficile de fixer les capteurs.

Au CNTS les détecteurs fonctionnent pour un tireur debout. C'est habituellement très performant et fiable.
La contre cible peut éliminer les doutes.

En définitive, ça avance à quoi ces cibles électroniques ?
Plus de tireurs dans le championnat ?
Des temps de série plus courts ?
Des championnats moins étalés dans le temps ?

300sav a écrit:En définitive, ça avance à quoi ces cibles électroniques ?
Plus de tireurs dans le championnat ?
Des temps de série plus courts ?
Des championnats moins étalés dans le temps ?

A éviter aux tireurs d'avoir à trimballer et utiliser un télescope, avec lequel parfois on perd un temps précieux aux essais à essayer de trouver ses impacts...quand on ne se flingue pas les yeux à force de chercher (quelle que soit la qualité du téléescope...même avec du haut de gamme parfois c'est compliqué...)...
A gagner le temps passé à changer les cibles, à les "pastiller" après les essais, et éviter les problèmes genre pastille qui se décolle lors du tir suivant...
A simplifier le comptage des points...
Donc une succession des séries plus fluide et rapide, des arbitres plus disponibles et moins nombreux, des erreurs de comptage évitées...

Mais ça, c'est quand tout marche comme prévu...

Cantius a écrit:Mais ça, c'est quand tout marche comme prévu...

excuse moi olivier, il faut la mettre dans la rubrique "histoires drôles" celle-là

Je ne comprends pas ce fonctionnement aléatoire !

C'est un système qui existe depuis un certain temps, qui a eu de nombreuses fois l'occasion d'être éprouvé.

Comment se fait-il qu'il n'existe pas un protocole rigoureux de mise en œuvre qui garantisse, autant que possible, un fonctionnement fiable (do/don't) pour les épreuves officielles. Et si il faut, ce devrait être au stand de s'adapter (dans la mesure du possible) pour fournir des conditions correctes de concours.

La présence d'un technicien qualifié ne devrait être que pour intervenir sur des réglages ou défaillances internes.

Le problème, c'est qu'on ne sait pas quelle prestation de service a été choisie par la FFtir. Et j'imagine que le choix a été dicté principalement par le prix, pas par la qualité.

Donc on a fait installer le matériel par des bénévoles, et le technicien ne devait être là que pour superviser l'installation, puis régler et mettre en œuvre le système. Ça aurait très bien pu fonctionner, comme c'était le cas en 2017*. Mais comme il a été décidé de faire l'impasse sur un certain nombre d'options "recommandées" , et qu'à Volmerange la butte est assez proche des cibles et les postes très proches les uns des autres, on a assisté au festival de "Miss" qui fait tant parler aujourd'hui...
Malheureusement pour nous tous, la majuscule et les tenues sexys en moins.

De surcroît, comme les essais (d'ailleurs, ya-t-il eu essais? ) n'ont pas été menés avec 25 tireurs de front tirant 10 cartouches à la minute, rien n'est apparu avant le début de la compétition.

*Il serait d'ailleurs très intéressant de savoir quels paramètres ont changé entre l'édition 2017 et l'édition 2023, ça nous donnerait certainement de bonnes pistes pour identifier le problème avec certitude.

Il y aurait eu des essais, mais avec un seul tireur.

pascalp a écrit:Je ne comprends pas ce fonctionnement aléatoire !

C'est un système qui existe depuis un certain temps, qui a eu de nombreuses fois l'occasion d'être éprouvé.

Comment ce fait-il qu'il n'existe pas un protocole rigoureux de mise en œuvre qui garantisse, autant que possible, un fonctionnement fiable (do/don't) pour les épreuves officielles. Et si il faut, ce devrait être au stand de s'adapter (dans la mesure du possible) pour fournir des conditions correctes de concours.

La présence d'un technicien qualifié ne devrait être que pour intervenir sur des réglages ou défaillances internes.

Parce que depuis des années, c'est un tir de foire, aléatoire. Donc tout les reste va avec, et est aléatoire. Un réglement incompréhensible sur certains points (voir le coup du 308 pour les 1903, le fruit d'une vengeance perso?).
On se dit en voyant de la ciblerie électronique que les tireurs TAR sont enfin pris pour des tireurs et pas des amateurs de reconstitution historique,ben non, ça foire lamentablement. Je pense à tous les braves gars derrière qui rament et s'en prennent plein la tête en essayant de faire fonctionner le schmilblick. J'ai entendu par contre du bien sur le cdf ISR. Visiblement quand l'on a plus à faire à certaines personnes, ça roule tout seule...

samili a écrit:Il y aurait eu des essais, mais avec un seul tireur.

Et pas à tous les postes, j'imagine...