Pour un bronzage à froid donnant l'illusion du "quasi ancien", il faut faire des essais.
Monter ou descendre la température dans un petit local (via radiateur électrique par exemple), idem avec la température de la pièce à bronzer (à voir avec un four ménager, mettre la pièce à chauffer très modérément / sous les 100 degrés et laisser un peu refroidir de façon pifomètrique s'il le faut), auparavant, bien polir en long avec tous les grades de BON papier jusqu'au 600 (au 800 c'est déjà un peu trop fin pour ne pas avoir trop de brillant) et pour ma part j' immerge en boite en plastique fermée que je remue un peu pour faire voyager le produit, j' ouvre pour retourner l'arme par un petit crochet de bois par le pontet et je referme pour à nouveau laisser agir le produit en remuant délicatement.
Auparavant un bon dégraissage ( en France vous avez un truc qui s'appelle ESSENCE F).
La phase " immersion" dans le bronzant prend +/- 15 à 20 minutes, je ne me presse pas.
Rien ne m'oblige à laisser aussi longtemps mais c'est ma façon de faire.
Résultat ABSOLUMENT PAS GARANTI alors je recommence , parfois plusieurs fois en changeant les températures.
On peut faire des essais sur la détente, ou rien que le pontet s'il est démontable ou rien que sur le chien pour ne pas TOUT refaire à chaque fois, surtout si on veut préserver les marquages.
Après je lave bien l'arme ou la pièce d'essai à l" eau chaude d'évier, en la déplaçant sous le jet faible, je la sèche au sèche cheveux à un bon trente à quarante centimètres et je laisse l'arme ou la pièce plusieurs heures immergée dans de l'huile plutôt fine mais une fois je l'ai fait dans de l'huile moteur (neuve) et c'était plutôt correct aussi.
Avec certaines armes je suis resté au ... médiocre .
C'est aléatoire.
Vous aurez observé que je suis très éloigné de la plupart des modes d'emploi de bronzages à froid.
Attention : "mes" (?) bronzages sont de tenue assez relative.
Ici nous avons parlé "aspect" et non " tenue" .