Pas toujours, et aucun des miens. Deux d'origine, et un que j'ai retravaillé à l'époque, en fonction de l'article cité. L'embouchoir est solidement fixé au bois, mais cela ne touche pas le métal, pas plus que le tenon baïonnette.
Quel jeu y-a-t'il entre ton embouchoir et le canon? 10, 15, 20, 50 centièmes, 1 millimètre, 2 au grand max ? Sur la douzaine que j'ai dépiauté pour les retaper, G 98 ou Kar98, je n'ai jamais réussi à glisser mon "feuillard testeur" de 10/100éme entre l'embouchoir et le tube sans le coincer d'un côté ou d'un autre. Pour moi, c'est flottant quand il n'y a pas de contact du tout, même lorsque le tube se déforme et "fouette" au passage de la balle. Après, on entre dans le domaine de la croyance, et dans ce domaine, je serai plutôt du côté de ceux qui croient qu'il vaut mieux une vibration harmonieuse de l'ensemble de l'arme qu'un tube qui vient heurter le fût de manière erratique. Je n'ai rien découvert, j'ai juste observé ce qu'on fait les concepteurs des meilleurs réglos des années 30. Les M27, M 28, et M39 ainsi que les K31 ont un canon fermement maintenu au boitier et à l'embouchoir et totalement libre de ses mouvements entre les deux. Alors que le G11 par exemple, à une douille en maillechort sensée libérer le tube de toutes contraintes, pourquoi avoir fait machine arrière vingt ans plus tard? Sûrement parce que dès sa mise en service, la précision du mousqueton 31 s'est révélée supérieure à celle du fusil d'infanterie modèle 1911, à qui il rend pourtant près de 10 cm de ligne de mire.