J'ai le souvenir d'un tres bon article dans cible traitant de la préparation d'un Mauser 98 k ou l'auteur affirmait que d'origine le canon était flottant et ne contactait pas le fut....les affres du temps et l'huile faisant gonfler les bois .
Permet moi de contester ce genre d'affirmation:
1-Ce que nous appelons "canon flottant", c'est un tube libre de tous contact à partir se son point de liaison au boitier.
2-Le canon d'un Mauser est forcément en contact avec l'embouchoir lequel est fixé au fût, et les quelques-un que j'ai démonté présentaient tous des traces de points de contact entre le bois et le canon, si ça c'est un canon flottant...
2-Le temps ou les corps gras ne font pas gonfler le bois, le temps y dépose des poussières, l'huile ou la graisse le sature en surface. L'eau, en revanche, pénètre très profondément, et pour cause, la structure du bois est faite pour faire circuler la sève élaborée, composée d'eau à 80%.
Mais ce n'est pas parce qu'un fusil n'a pas un canon "flottant" qu'il n'est pas précis. Comme le dit Pierre, son "zéro" est moins constant en fonction des évolutions du bois, mais celui-ci ne "travaille" cependant pas sans raisons . C'est là qu'entre en jeu un paramètre inattendu: Une armoire forte à une hygrométrie assez constante.
Assurer une bonne mise en bois et stocker ses armes dans les bonnes conditions vaut bien mieux que de poursuivre la quête du "canon flottant" (j'allais écrire Graal"
).