Bonsoir à tous,
L'Araldite, (et ses clones) a un avantage : facile à mettre en oeuvre, pas de risque d'altération thermique..
Mais un gros inconvénient : une fois collé, c'est collé !!
A contrario, les montages "traditionnels" brasés, ont la noblesse d'être réversibles
pour peu que l'on respecte les températures d'application.
La "pâte de brasage" évoquée en début de post est effectivement une émulsion dans un flux,
de micro-billes d'étain (Sn), dopées de cuivre (Cu) et d'argent (Ag), pour en optimiser les caractéristiques
de soudabilité...
Ce procédé est utilisé dans l'industrie électronique, pour le soudage des composant "CMS" dits "montés en surface".
(Schématiquement :
- on dépose par sérigraphie des plages de crème à braser, à l'emplacement des composants
- on pose mécaniquement, à l'aide de machines ultra-précises et rapides
(jusqu'à 150 000 composants/heure,
rien à envier aux chain-guns !! ) les composants ad-hoc sur les "plages" encrèmées..
- le tout passe en ligne au four à 225 ou 260°C, suivant la nature de l'alliage utilisé.
(Avec ou sans Pb. Ce dernier étant théoriquement exclu, mais bénéficiant de dérogation pour l'industrie de l'Armement
notamment, ou dans le cas de "refabrication de systèmes anciens au titre de la maintenance"...))
Bref !
Tout cela pour dire que : le collage à la résine, çà fonctionne très bien,
mais que ce n'est pas trop réversible, ni vraiment "esthétique" sur le plan artisanal..
Cela étant dit : à chacun ses impératifs. Et je conçois autant celui du pragmatique Araldien,
que celui de l'esthète braséo-phile...
(Pour ma part : j'ai pratiqué les deux : tout dépends de l'objet en définitive...
)
"Seule la bêtise humaine peut laisser à entrevoir l'infini... "