38LC ou 38S&W ?

[elduderino16]

Hello tout le monde ! Pouvez vous me dire lequel de ces deux calibres est le plus facile à recharger svp ? J'envisage de m'acheter une AdP sympa en cat.D et j'hésite entre les deux car je voudrais pouvoir tirer avec.

[Francis FROGNET]

Attention, la balle de 38LC a un profil bien particulier au niveau de la douille....
La balle est différente de celle du 38sp....Le moule est assez difficile à trouver.

[LaurentC]

Le monsieur ne parle pas de 38SP mais de 38SW.

[fucili]

poudre noire ou poudre sans fumée ?

[bat]

Le .38S&W a l'avantage de pouvoir tirer un "à peu près" en utilisant pour le rechargement des balles de .38 en .357 du commerce. Mais de mon expérience, même en wadcutter à jupe, les impacts sont ovalisés en cible à 25m, la précision n'est pas idéale.

Pour obtenir des .361 de profil d'origine, il te faudra probablement couler/te les procurer auprès de quelqu'un qui coule. Je m'était procuré un stock avec lequel j'avais de bons résultats sur natura avant que les projectiles de ce calibre repassent en "B".

Pour le rechargement en lui-même, je n'ai pas d'expérience en .38LC, mais comme dit Francis FROGNET, le profil de balle à cul restreint peut poser une difficulté supplémentaire que ne pose pas le .38S&W qui est plus classique à cet effet (j'utilise d'ailleurs un siegeur de balle hornady pour le 9mmpara avec succès)

Pour le rechargement à la poudre noire, je graisse la cartouche assemblée finie "au trempé" en plongeant l'ogive dans un mélange de parrafine et d'huile d'live, qui fige sur le plomb. Un graissage externe donc. Résultat, aucun résidu dur même après une séance de 50 cartouches, 1 passage de tire-meche et le canon est miroir.

[elduderino16]

Merci pour vos réponses . Le 38S&W me semble donc plus accessible. Je pense que je rechargerai à la PN, mais cela dépendra de l'arme que j'achèterai (si vous avez des suggestions pour un modèle utilisable régulièrement au tir je prends ).

[bat]

Ah oui, un point que j'ai passé sous silence: autant en S&W (la marque) de cette époque, les calibres sont assez clairs, autant en Colt, ça peut être le bazar.
En effet, une arme marquée "38 colt" peut être en short, en long, en .38S&W, voire en .38sp!

Notamment sur les armes de transition. Autant pour certains modèles (le colt Lightning par exemple), c'est assez clair: toute la production en "38 Colt" est du .38 long colt avec une balle à cul restreint et un diamètre d'alésage de canon aussi bien que des chambres (sans retreint) de l'ordre de .378.

Sur le Colt dit "1895" en .38 long Colt, les armes initiales ont des alésages à .378 et des barillets dont les chambres sont du même diamètres de bout en bout (sans restreint), mais ont voit apparaitre des alésage "serrés" en .358 avec ou sans restreint dans les chambres! (avec plus ou moins de bonheur en rechargement et précision en fonction de la configuration exacte de l'arme) sans changement apparent des marquages sur les armes!

Pareil pour les colt dits "new police/police positive" avec une cartouche de .38 short colt à cul rétreint qui deviens le "38 colt new police" qui est une copie de la .38S&W, mais sans le marquage .38S&W (qui ferait tâche sur un Colt) jusqu'à un procès/arrangement ou le marquage "For .38S&W cartridge" apparaitra sur les Colts

Bref: Si c'est maqué 38 S&W, pas de soucis. Si c'est .38 Colt... Faudra y regarder de plus près pour connaitre les caractéristiques exactes du calibre

[bat]

Autre remarque: Plus aucune de ces "vieilleries" n'est raisonnablement "utilisable régulièrement au tir": le moindre ressort qui casse te couteras une immobilisation de l'arme et un beau billet le temps qu'un armurier spécialisé te refasse un ressort à la main. Sans parler des jeux pris au cours des siècles, et du prix délirant pour des armes en bon état de tir, d'autant plus si elles sont prévues d'époque pour le tir de précision (organes de visée target, ect).

Après, tu as des collectionneurs qui font causer régulièrement leurs armes au tir, mais ils en ont en général toute une collection et ils tirent pas toujours avec la même, ils font tourner Et sur leurs XXX armes anciennes, il y en a souvent seulement qu'une fraction qu'un tireur pourrait considérer comme raisonnablement précise et tirable. Ne t'attends pas à acheter ta première arme en .38S&W et tirer au stand 100 cartouches tout les WE sans aléas et/ou frustrations, le chemin est souvent plus long que ça.

[Francis FROGNET]

Surtout si notre collègue opte pour un Colt 1877 Lightning qui est réputé être mécaniquement très complexe...(the gunsmiths nightmare).

[cycloman]

L
Pour le rechargement à la poudre noire, je graisse la cartouche assemblée finie "au trempé" en plongeant l'ogive dans un mélange de parrafine et d'huile d'live, qui fige sur le plomb. Un graissage externe donc. Résultat, aucun résidu dur même après une séance de 50 cartouches, 1 passage de tire-meche et le canon est miroir.

bonjour,
sans vouloir polluer le sujet, je tire avec un top break smith wesson en PN cal 38 SW et j'aimerai connaitre les proportion du mélange utilisé et le mode de fabrication.
si neccesaire je peux ouvrir un nouveau sujet. merci

[bat]

L
Pour le rechargement à la poudre noire, je graisse la cartouche assemblée finie "au trempé" en plongeant l'ogive dans un mélange de parrafine et d'huile d'live, qui fige sur le plomb. Un graissage externe donc. Résultat, aucun résidu dur même après une séance de 50 cartouches, 1 passage de tire-meche et le canon est miroir.

bonjour,
sans vouloir polluer le sujet, je tire avec un top break smith wesson en PN cal 38 SW et j'aimerai connaitre les proportion du mélange utilisé et le mode de fabrication.
si nécessaire je peux ouvrir un nouveau sujet. merci

Boh, si ça peut faire plaisir:

- 1L d'huile d'olive du supermarché
- Des bougies idem, les plus simples, blanches, là.

Les proportions sont 50/50 environ (40 cire/60 huile marche aussi, et est plus facile à réduire en purée pour la graisse pour les armes a percussion) en volume: Je mesure genre 300mL d'huile, et rajoute les bougies cassées en morceaux jusqu'à atteindre 500mL. Puis a feux doux (thermostat 2) jusqu'à fusion des bougies, bien mélanger.

Puis tremper les pointes des balles dans le mélange toujours chaud et en fusion, essuyer la goutte sur un sopalin, laisser figer, obtenir à peu près ça:



Là, c'était avec des pruneaux en .357 du commerce.

C'est ce que j'ai trouvé de plus "pratique" à l'usage au niveau facilité de rechargement (du coté de la méthode de graissage et de l'accès aux composants de la recette) et efficacité (du coté du canon après le tir).

[Cantius]

Et le "grease cookie"...tu as aussi essayé ?

J'ai essayé en .44 Russian, avec de la coque de Babybel...ça a eu l'air de pas trop mal marcher...

[bat]

Et le "grease cookie"...tu as aussi essayé ?

J'ai essayé en .44 Russian, avec de la coque de Babybel...ça a eu l'air de pas trop mal marcher...

Ya longtemps, sans trop de succès/tenter de trop pousser dans cette voie. Mais oui, ya de la littérature sur le fait que ça semble une méthode qui fonctionne bien aussi.

Après, en .38S&W, la place dans la douille est chère

[miaou72]

Pour le rechargement à la poudre noire, je graisse la cartouche assemblée finie "au trempé" en plongeant l'ogive dans un mélange de parrafine et d'huile d'live, qui fige sur le plomb. Un graissage externe donc. Résultat, aucun résidu dur même après une séance de 50 cartouches, 1 passage de tire-meche et le canon est miroir.

J'utilise la même méthode mais avec du "Rifle bullet lubricant" de chez RCBS que je fais fondre au bain-marie.

[bouc1234]

38lc comme le 32lc : à fuir
beaucoup d'emmerdes pour finalement le regretter