J'avais ce Starr depuis un an, et pour diverses raisons, sans doute aussi la certitude d'en baver, je l'ai amené seulement hier au stand.
Accessoirement, il est plus que probable que les marquages se sont substitué au logo de Pietta
Il y avait donc cet article qui m'avait un peu inquiété :
https://psrauben.wordpress.com/2017/10/ ... ant-garde/
Mais, rien de ceci ne s'étant produit, je m'estime donc heureux.
En matière de percussion, une amorce a fait long feu, 2 se sont déchaussé, mais au final au bout d'une demi-heure d'efforts, les 6 chambres ont été vidées....!
Pourquoi tant de temps ?
D'abord, vu l'absence de demi-armé, graisser les chambres a été un calvaire, il m'aurait fallu 3 mains, y en avait partout. Donc, graisser sur une presse m'apparait indispensable pour ce modèle. En plus j'avais oublié le moindre chiffon, les manipulations étaient plus que délicates.
Ensuite ? Il y a le fameux tir en double action et l'absolue nécessité sous peine de bris d'actionner la gâchette en ramenant le percuteur à défaut, puis d'utiliser le stecher pour un tir posé.
Ou bien on tire effectivement en double action, ce que certaines vidéos montrent, mais il est alors impossible de faire du point avec des organes de visée qui s'alignent une fraction de seconde.
J'ai tiré des cartouches papier, en l'absence de presse, c'était plus facile.
Il y a donc un stress assez puissant pendant les premiers tirs (surtout résister au réflexe d'armer en SA), qui n'arrange rien.
J'étais plus à l'aise en fin de séance, bien sûr.
Au final, j'ai trouvé l'arme exigeante, très intéressante, longue à nettoyer, c'est sûr, mais attachante, massive et robuste.
Trouver une réplique neuve en magasin semble impossible actuellement, sur NB, on en voit rarement, j'ai gagné celle-ci pour 610 euros.
Il y a quelques originaux, et là on est bien sûr dans une autre dimension.
Et donc, s'il y a d'autres tireurs de Starr ici, ce serait avec beaucoup d'intérêt que je lirais leurs conseils.
