GUILLAUME TELL a écrit:L'expérience avec un Colt 36, un Remington 36 et un Remington 44 m'a conduit à trois certitudes :
_ Je n'ai absolument jamais pu terminer un deuxième barillet chargé sans graisse à l'avant des balles tant la précision s'était dégradée avec l'emplombage.
_ Je n'ai absolument jamais plus eu de départs en chaîne avec de la graisse devant la balle.
_ Je peux tirer sans nettoyage plusieurs dizaines de coups d'affilée avec de la graisse devant la balle.
Conclusion personnelle : Je tire des balles forcées avec de la graisse devant la balle avec une précision constante tout au long de la séance.
Mon expérience personnelle en revolvers à percussion, y compris en calibre .31 (Colt 1849 Pocket Uberti), est identique à celle de GUILLAUME TELL : dégradation importante de la précision avec des balles non graissées, emplombage, difficulté de rechargement (deux barillets grand maximum, et il faut forcer, et ce pour finalement avoir une mauvaise précision à 25 mètres !).
Avec une bonne graisse, même avec de la simple PN de chasse, on peut recharger plus de six barillets sans problème, et pas d'emplombage, pas de perte de précision.
Le calibre .31 avalera naturellement toutes les PN... Mais les PNF 4 ou PN suisse N°1 sont préférables si on veut tirer le meilleur parti de ces mignons petits revolvers.
Le mien tire très (trop) haut, mais avec la contrevisée adéquate, on peut vraiment s'amuser à faire la précision à 25 mètres sans problème, mais il faut s'appliquer. Balles en .315 et .322, ces dernières vont bien, les premières sont vraiment "justes" question tenue dans le barillet, et moins bonnes en précision. Pas essayé les .330.
Départs à la chaîne : j'ai eu le cas une seule fois en plus de 20 ans, lors d'une rare séance où je n'avais pas graissé l'avant du barillet (oublié la graisse à la maison). Mais je crois qu'une amorce était tombée...