Le problème principal, c'est que le .380 (ou le .320) Bulldog ont la même particularité technique que notre 11mm-1873 français (ou que la .22 Lr): le corps de la balle doit avoir le même diamètre que le corps de la douille pour prendre les rayures à fond et obturer correctement le canon. Du coup il faut une balle avec un arrière rétreint qui permettra de siéger la balle sur la douille, mais avec un "nez" plus gros pour se stabiliser correctement. Et sans parler de la difficulté de sertir ce type de cartouche... Ou alors faire un test avec des balles rondes en .375" ou .378" pincées, ou collées, sur le haut d'une douille de .38 Special recoupée à 17.8 mm et bien chamfreinée; le tout chargé avec de la PNF2 ou Suisse n°1.
Même une balle wadcutter à base creuse devrait gonfler de .357" jusqu'à au moins .375" (soit plus de 0.4 mm d'écart) pour obturer correctement le canon. Cela demande une sacrée pression au cul, sans parler de la déformation excessive entre le nez et le cul de ladite balle...
"Peut-on rire de tout? Oui.
Peut-on rire avec tout le monde? C'est moins sûr..."
- Pierre DESPROGES (1939-1988)