Le tir de vitesse avec une arme à verrou de gros calibre est bien connu des tireurs d’épreuves « pratique » je m’etonne Que personne ne se lance alors je commence:
La « mad minute » soit le tir rapide sur cible militaire, a commencé en 14-18 chez nos amis anglais et leurs colonies. Ça a mis en lumière la nécessité d’une mécanique ultra fluide, la plus courte possible. Le lee enfield et son armement du percuteur à la fermeture, et des tenons à l’arriere, était beaucoup plus rapide que son concurrent le Mauser.
Aujourd’hui, les compétitions en tir couché chez nos amis du nord ne se font presque qu’en sauer, action à 3 tenons en tête, parfaitement guidée, un régal, pas comme la 404, plus rétive à mon goût.
En France, ou les chasseurs veulent tirer vite en battue, les actions rectilignes sont maintenant très répandues.
Mais chez moi, à l’entraînement, on a bien vu qu’une action à 3 mouvements bien préparée ne démérite pas.
Par contre, désolé mais une Remington non préparée ne facilite pas la tâche.
Pour aller vite, il faut commencer par faire comme au ball trap, orienter ses pieds et le canon d’en son arme dans le bon sens.
Aussi faire attention à son épaulé: la cible doit être acquise dès le premier instant (on ne la cherche pas)
A ce jeu la, un point rouge a fait des preuves sur tous les théâtres d’operations. Une lunette à faible grossissement, légère et montée très bas, fait jeu égal.
L’arme doit être la plus travaillée possible: longueur de crosse, pente, poignée, emplacement de la détente, équilibre, forme et longueur du levier de culasse, forme du devant, puissance du ressort de percuteur, tout doit suivre les besoins du tireur.
La tenue doit être la plus ferme possible sans tremblement, coude faible sous la carabine, coude de la main forte relevé pour conserver un bon appui lors des manœuvres de la culasse. Une crosse trop longue est un handicap...
Enfin finalement, c’est comme d’hab: plus on tire et mieux on tire
