Une dizaine d'heure à dix personnes pour déconnecter électriquement, déboulonner, descendre le "panier", nettoyer et vérifier 88 armes, en regarnir les chargeurs, les remonter sur le panier, replacer celui-ci dans l'appareil, reconnecter et vérifier que le système de mise à feu soit bien fonctionnel
avant d'armer les 88 Papascha, ça ne me paraît pas délirant.
Et d'après les témoignages unanimes des anciens de Normandie-Niémen, les mécanos et les pétafs russes étaient très compétents et très dévoués, mécaniquer en plein air et par tous les temps, c'est déjà pas marrant, mais accepter de manipuler de l'eau et de l'essence à mains nues par -20, c'est de l'héroïsme.
*Avec les Yak 1 et 9, les russes n'utilisaient pas d'antigel, après chaque atterrissage, les mécaniciens vidangeaient intégralement le circuit de refroidissement. Ils ne refaisait le plein de carburant et ne le remplissaient d'eau froide puis de plus en plus chaude que juste avant de démarrer les moteurs.