par bern56 » 17 Sep 2018 20:16
Le FAMAS reçoit 2 types de protections
- une phosphatation classique pour les parties aciers (du cache flamme au support d'oeilleton).
- Un revêtement "ZINAL" pour la boite de culasse en alu + une couche de peinture de finition alu de couleur grise.
Ce revêtement est un dépôt galvanique à base de cuivre et d'indium . Cette couche très technique (un peut trop peut-être) est capable de suivre les déformations du support sur lequel elle est appliquée. L'indium quand à lui, supprime les grippages entre les pièces en acier et l'alu et améliore également le film d'huile.
Ce revêtement trop technique s'est vite révélé très vite inadapté au Famas. En effet dés les premières années de service de l'arme, il est constaté une dégradation importante de la couche de protection à l'arrière du boitier à l'endroit où se glisse la crosse mais également au niveau du puit de chargeur.
Donc on en déduit que l'usure générée par les démontages répétés de l'arme ainsi que la mise en place des chargeurs n'ont pas été prises en compte par les ingénieurs de la MAS.
Et le pire est qu'il n'existe pas de solution viable afin de reproduire ce traitement en atelier de maintenance, il a bien été demandé durant quelques années de repeindre les boitiers avec une peinture en bombe mais qui disparaissait au bout de 10 démontages de crosse.
Dans les années 95 , l'ERGM de Poitiers (qui est l'établissement de marque armement petit calibre) avait réussi à trouver une peinture de substitution dont je ne connais pas la composition.
Tout ça pour dire que le Famas a été l'arme qui a nécessité une des plus grande quantité de modifs (pbs de conception) dés sa mise en service (et je ne parle pas pas des modernisations apportées qui elles sont normales ). Il suffit de se rappeler le retrait de l'arme à peine mise en service opérationnel et remplacé par le sig 540 , le temps de mettre au point le boitier méca toujours pas opérationnel malgré la trééééés longue étude de cette arme .
Mais c'était et cela restera une trés bonne arme.