NRA4us2 a écrit:On se demande comment on faisait pour s'en passer... Donc on va adopter une arme moins précise (quelqu'un a parlé de 2 MoA et je confirme, à moins qu'on adopte in extremis le G28) dont la moindre précision sera "compensée" par la possibilité de tirer davantage de coups dans un temps donné, ce qui par ces temps de vaches maigres impliquera de tirer plus de cartouches à l'entrainement (est ce le tireur ou l'arme qui a encore loupé cette $@%!! de basculante à 600m?) et impliquera d'emporter davantage de cartouches en opération. Ajoutons à cela l'absence d'un vrai levier d'armement et l'impossibilité d'une crosse pliable.
J'ai bon? Il est temps que je me mette à la poterie.
Le rôle et la mission d'un TP appartenant à l'armée est totalement différent d'un TE police. Celui ci a généralement le temps de s'installer et va tirer sur ordre ou si les circonstances le permettent, il a une obligation de précision absolue pour éviter les victimes innocentes. Son tir est généralement inférieur à 100 ou 200 m. L'arme a verrou à tout son sens même si un bon FSA peut le faire.
Le TP agit au sein d'une unité soit en appui d'une manœuvre soit en réaction. Les distances de tir peuvent aller de 30 à 600 mètres voir plus. La précision est requise mais pour toucher seulement, le point d'impact est le seul résultat à obtenir pour neutraliser l'ennemi. Celui ci étant protégé, mouvant et armé et parfois nombreux il est vital de pouvoir réengager au plus vite. Avantage FSA.
Pour l'entraînement, quelle que soit l'arme si les munitions ne sont pas là...il n'y aura rien. L'armée française a pris une leçon à Uzbin il y a 10 ans.. pour avoir oublié les leçons de nos anciens.