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azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.
papyjo7878 a écrit:azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.
J’ai relevé le message ci-dessus qui reste trop technique pour moi.
on me parle d’arrêtes qui doivent s’arrondirent pendant le rodage.
Equipped with the latest technical machinery, LOTHAR WALTHER currently manufactures button-rifled barrels from special gun steel and stainless steel, in more than 240 different calibres for target shooting, hunting, muzzle-loading and air guns
azur a écrit:papyjo7878 a écrit:azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.
J’ai relevé le message ci-dessus qui reste trop technique pour moi.
on me parle d’arrêtes qui doivent s’arrondirent pendant le rodage.
Concrètement, il y a 3 façons de fabriquer un canon:
- forgé à froid: des mandrins martèlent l'extérieur du canon autour d'un mandrin en acier très dur sur lequel apparaissent les rayures "inversées". A force de martelage, le canon va se resserrer sur le mandrin et prendre la bonne dimension, ainsi que la forme des rayures. C'est le cas de tous les canons Sako et Tikka, mais aussi de la majorité des armes militaires produites en Europe. Comme il y a des tensions dans l'acier, le canon est potentiellement moins précis mais très durable
- olivage: dans un tube à l'intérieur lisse, on passe une olive qui va progressivement élargir l'intérieur du canon en dessinant la forme des rayures par pression... c'est le procédé utilisé pour les canons Shilen ou Bergara
- brochage: donc un tube à l'intérieur lisse, on passe une broche qui va procédé par enlèvement de matière (comme un petit rabot) pour mettre le diamètre du canon aux cotes et dessiner les rayures. C'est la méthode qui génère le moins de tension sur le canon et qui est utilisé dans la majorité des canons destinés aux armes de précision (LW et la plupart des canons US), parce qu'on peut vraiment dessiner l'intérieur du canon comme on veut... mais le canon est moins durable qu'avec les autres méthodes (à utilisation équivalente)
Il n'y a donc que dans les canons "brochés" qu'il pourrait y avoir des arrêtes au niveau des rayures...
Ensuite, concernant le "rodage"... normalement, c'est l'amélioration de 2 surfaces frottant l'une contre l'autre, en débutant les mouvements lentement.
Dans le cas d'un canon, ça n'est pas un rodage... à moins qu'on m'explique qu'on tire 2 fois la même balle dans le même canon!
Enfin, les partisans du "rodage" disent le faire en tirant dans le canon "neuf"... oubliant au passage que le canon a déjà encaissé les essais du banc d'épreuve.
Et tout ça n'explique pas comment on peut espérer adoucir des arêtes en acier avec des balles chemisées en cuivre... ce serait comme essayer de poncer un meuble en chêne avec du beurre!
Si on se base sur ce que dit l'article:
- nettoyage approfondi avant les premiers tirs: utile, surtout que l'arme n'est jamais nettoyée par le banc d'épreuve
- nettoyer entre les 10 premiers coups... pour faire quoi?
Après, il est possible, voire probable, que la précision du canon s'améliore sur les premiers coups... puis se stabilise pendant un temps, et enfin finisse par se dégrader, signifiant que le canon est encrassé ou usé.
Et on observe régulièrement le même phénomène après un gros nettoyage "à blanc" du canon (décarbonnage puis désencuivrage).
Les premières balles vont laisser des particules de cuivre/laiton dans les interstices de l'acier et les choses se mettent en place dans le canon.
Enfin, il faut garder en tête que l'usure d'un canon se fait au niveau de la prise de rayure... à cause de la poudre contre laquelle le "rodage" n'a aucun effet.
Cette usure va dépendre de la température, de la pression, de la nature de la poudre, de la cadence de tir, qui font que la surface de l'acier va se transformer chimiquement là où la poudre brule, devenir très dur et donc très cassant. C'est ainsi que certains observent apparaitre progressivement des petites écailles qui finissent par partir en copeaux.
Cantius a écrit:Les canons LW sont olivés …….
Et pour les canons martelés, on parle de canons "martelés à froid"...pas "forgés à froid"... il n'y a pas de tension dans ceux-ci (contrairement aux canons brochés), ils sont en général très précis (pas plus ni moins que les autres), ...
Chamois a écrit:Donc un rodage peut ne pas être indispensable mai il n y a pas de généralité.
NRA4us2 a écrit:je rode mon arme comme je la nettoie, c'est à dire tous les 20 coups.
Il est intéressant de noter que le mode d'emploi des T3 Tactical destinées aux civils, ne mentionne pas de rodage, juste un nettoyage à l'huile (???) alors que le manuel d'atelier de la Gendarmerie, pour la même T3, détaille une procédure de rodage élaboré très proche de celle de Bruno. Ayant connu de près les deux côtés de la barrière, je ne prends pas parti mais je penche en faveur de la prudence.
Enfin, comme je l'ai écrit sur un autre fil, la différence de dureté entre deux matériaux (cuivre et acier) n'est pas un argument recevable pour réfuter le rodage de l'acier avec des projectiles en laiton. A de grandes vitesses, l'interaction de matériaux de dureté et structures différentes n'est pas comparable. Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.
NRA4us2 a écrit: Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.
JACQUEMET a écrit:NRA4us2 a écrit: Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.
Pour ceux qui se poseraient la question:
La balle de blé, c'est ce qui mantient le grain de blé au sein de l'épi et qui se détache lors de l'opération de battage.
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