Roder une Sako, quel protocole ?

Du côté de Riihimäki

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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar laffouine » 07 Avr 2022 14:39

Et comme jamais personne n'a prouvé que c'était mal, je continue avec mes tubes neufs. Plus sérieusement, je leur passe aussi régulièrement au démarrage de la patte iosso. Donc pour moi , c'est un protocole de rodage allégé, plus un bon nettoyage en rentrant à la iosso. Idem séance suivante, puis tout les 200 coups. Après on regarde ce qui se passe.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar papyjo7878 » 07 Avr 2022 15:31

azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.



merci à tous.
c’est intéressant.

J’ai relevé le message ci-dessus qui reste trop technique pour moi.

on me parle d’arrêtes qui doivent s’arrondirent pendant le rodage.

Mes sources ici

c’est vrai que tirer -produit-sechage- X10 en 1 ou 2 sessions ça paraît un peu n’importe quoi sachant que je vais tirer 10 balles* par session tant que je suis a 100m uniquement.

donc un nettoyage et huilage chaque 10 tirs c’est déjà un rodage à mon avis.

* je prends 2 carabines différentes par session dont une pcp (air comprimé )
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar azur » 07 Avr 2022 16:13

papyjo7878 a écrit:
azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.

J’ai relevé le message ci-dessus qui reste trop technique pour moi.

on me parle d’arrêtes qui doivent s’arrondirent pendant le rodage.

Concrètement, il y a 3 façons de fabriquer un canon:
- forgé à froid: des mandrins martèlent l'extérieur du canon autour d'un mandrin en acier très dur sur lequel apparaissent les rayures "inversées". A force de martelage, le canon va se resserrer sur le mandrin et prendre la bonne dimension, ainsi que la forme des rayures. C'est le cas de tous les canons Sako et Tikka, mais aussi de la majorité des armes militaires produites en Europe. Comme il y a des tensions dans l'acier, le canon est potentiellement moins précis mais très durable
- olivage: dans un tube à l'intérieur lisse, on passe une olive qui va progressivement élargir l'intérieur du canon en dessinant la forme des rayures par pression... c'est le procédé utilisé pour les canons Shilen ou Bergara
- brochage: donc un tube à l'intérieur lisse, on passe une broche qui va procédé par enlèvement de matière (comme un petit rabot) pour mettre le diamètre du canon aux cotes et dessiner les rayures. C'est la méthode qui génère le moins de tension sur le canon et qui est utilisé dans la majorité des canons destinés aux armes de précision (LW et la plupart des canons US), parce qu'on peut vraiment dessiner l'intérieur du canon comme on veut... mais le canon est moins durable qu'avec les autres méthodes (à utilisation équivalente)

Il n'y a donc que dans les canons "brochés" qu'il pourrait y avoir des arrêtes au niveau des rayures...

Ensuite, concernant le "rodage"... normalement, c'est l'amélioration de 2 surfaces frottant l'une contre l'autre, en débutant les mouvements lentement.
Dans le cas d'un canon, ça n'est pas un rodage... à moins qu'on m'explique qu'on tire 2 fois la même balle dans le même canon! :mrgreen:

Enfin, les partisans du "rodage" disent le faire en tirant dans le canon "neuf"... oubliant au passage que le canon a déjà encaissé les essais du banc d'épreuve.
Et tout ça n'explique pas comment on peut espérer adoucir des arêtes en acier avec des balles chemisées en cuivre... ce serait comme essayer de poncer un meuble en chêne avec du beurre!



Si on se base sur ce que dit l'article:
- nettoyage approfondi avant les premiers tirs: utile, surtout que l'arme n'est jamais nettoyée par le banc d'épreuve
- nettoyer entre les 10 premiers coups... pour faire quoi?

Après, il est possible, voire probable, que la précision du canon s'améliore sur les premiers coups... puis se stabilise pendant un temps, et enfin finisse par se dégrader, signifiant que le canon est encrassé ou usé.
Et on observe régulièrement le même phénomène après un gros nettoyage "à blanc" du canon (décarbonnage puis désencuivrage).
Les premières balles vont laisser des particules de cuivre/laiton dans les interstices de l'acier et les choses se mettent en place dans le canon.


Enfin, il faut garder en tête que l'usure d'un canon se fait au niveau de la prise de rayure... à cause de la poudre contre laquelle le "rodage" n'a aucun effet.
Cette usure va dépendre de la température, de la pression, de la nature de la poudre, de la cadence de tir, qui font que la surface de l'acier va se transformer chimiquement là où la poudre brule, devenir très dur et donc très cassant. C'est ainsi que certains observent apparaitre progressivement des petites écailles qui finissent par partir en copeaux.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Cantius » 07 Avr 2022 16:42

Les canons LW sont olivés (button rifled)... :roll: :salut:

Equipped with the latest technical machinery, LOTHAR WALTHER currently manufactures button-rifled barrels from special gun steel and stainless steel, in more than 240 different calibres for target shooting, hunting, muzzle-loading and air guns

https://www.lothar-walther.de/history

Et pour les canons martelés, on parle de canons "martelés à froid"...pas "forgés à froid"... :roll: il n'y a pas de tension dans ceux-ci (contrairement aux canons brochés), ils sont en général très précis (pas plus ni moins que les autres), c'est un procédé très utilisé par Steyr Mannlicher et Blaser en particulier. :salut:
Au boulot...
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar papyjo7878 » 07 Avr 2022 18:26

azur a écrit:
papyjo7878 a écrit:
azur a écrit:Sinon, juste comme ça... PERSONNE n'a jamais pu démontrer la plus-value d'un rodage.
D'autant que les canons Sako étant forgés à froid, l'état de surface peut difficilement être amélioré... et surtout pas avec du cuivre dont la dureté est ridicule face à l'acier.

J’ai relevé le message ci-dessus qui reste trop technique pour moi.

on me parle d’arrêtes qui doivent s’arrondirent pendant le rodage.

Concrètement, il y a 3 façons de fabriquer un canon:
- forgé à froid: des mandrins martèlent l'extérieur du canon autour d'un mandrin en acier très dur sur lequel apparaissent les rayures "inversées". A force de martelage, le canon va se resserrer sur le mandrin et prendre la bonne dimension, ainsi que la forme des rayures. C'est le cas de tous les canons Sako et Tikka, mais aussi de la majorité des armes militaires produites en Europe. Comme il y a des tensions dans l'acier, le canon est potentiellement moins précis mais très durable
- olivage: dans un tube à l'intérieur lisse, on passe une olive qui va progressivement élargir l'intérieur du canon en dessinant la forme des rayures par pression... c'est le procédé utilisé pour les canons Shilen ou Bergara
- brochage: donc un tube à l'intérieur lisse, on passe une broche qui va procédé par enlèvement de matière (comme un petit rabot) pour mettre le diamètre du canon aux cotes et dessiner les rayures. C'est la méthode qui génère le moins de tension sur le canon et qui est utilisé dans la majorité des canons destinés aux armes de précision (LW et la plupart des canons US), parce qu'on peut vraiment dessiner l'intérieur du canon comme on veut... mais le canon est moins durable qu'avec les autres méthodes (à utilisation équivalente)

Il n'y a donc que dans les canons "brochés" qu'il pourrait y avoir des arrêtes au niveau des rayures...

Ensuite, concernant le "rodage"... normalement, c'est l'amélioration de 2 surfaces frottant l'une contre l'autre, en débutant les mouvements lentement.
Dans le cas d'un canon, ça n'est pas un rodage... à moins qu'on m'explique qu'on tire 2 fois la même balle dans le même canon! :mrgreen:

Enfin, les partisans du "rodage" disent le faire en tirant dans le canon "neuf"... oubliant au passage que le canon a déjà encaissé les essais du banc d'épreuve.
Et tout ça n'explique pas comment on peut espérer adoucir des arêtes en acier avec des balles chemisées en cuivre... ce serait comme essayer de poncer un meuble en chêne avec du beurre!



Si on se base sur ce que dit l'article:
- nettoyage approfondi avant les premiers tirs: utile, surtout que l'arme n'est jamais nettoyée par le banc d'épreuve
- nettoyer entre les 10 premiers coups... pour faire quoi?

Après, il est possible, voire probable, que la précision du canon s'améliore sur les premiers coups... puis se stabilise pendant un temps, et enfin finisse par se dégrader, signifiant que le canon est encrassé ou usé.
Et on observe régulièrement le même phénomène après un gros nettoyage "à blanc" du canon (décarbonnage puis désencuivrage).
Les premières balles vont laisser des particules de cuivre/laiton dans les interstices de l'acier et les choses se mettent en place dans le canon.


Enfin, il faut garder en tête que l'usure d'un canon se fait au niveau de la prise de rayure... à cause de la poudre contre laquelle le "rodage" n'a aucun effet.
Cette usure va dépendre de la température, de la pression, de la nature de la poudre, de la cadence de tir, qui font que la surface de l'acier va se transformer chimiquement là où la poudre brule, devenir très dur et donc très cassant. C'est ainsi que certains observent apparaitre progressivement des petites écailles qui finissent par partir en copeaux.



.
:bowdown: :siam: :cheers: :think:
respect

Es ce qu’en espaçant le temps entre chaque tir, le frottement agira moins longtemps et diminuera le chauffement de tirs répétitifs trop rapprochés.
Le rodage-formatage si il y a, se ferait donc plus progressivement ?
Dernière édition par papyjo7878 le 07 Avr 2022 18:54, édité 1 fois.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar papyjo7878 » 07 Avr 2022 18:45

Cantius a écrit:Les canons LW sont olivés …….

Et pour les canons martelés, on parle de canons "martelés à froid"...pas "forgés à froid"... :roll: il n'y a pas de tension dans ceux-ci (contrairement aux canons brochés), ils sont en général très précis (pas plus ni moins que les autres), ... :salut:


merci pour cette précision.

joël

je tire en pcp air comprimé avec un canon Lothar et je suis plus précis qu’avec une 22 lr basique à 50m
( A noter :
1) Avec ma 22lr sako quadrange la même précision est identique a cette distance qu’en pcp.
2) Le calibre .17hmr reste mon calibre préféré à 100m au niveau de la précision )

Je me pose donc la question concernant la précision que je recherche en permanence :
- le canon oui, le calibre oui, le choix de la munition c’est complexe
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Chamois » 07 Avr 2022 19:07

Avant de marteler un canon il faut le percer. Et cette opération peut laisser des traces d usinage.

Et dans le doute on passe le canon à l endoscope pour voir la tronche des rayures...
Et des fois ça fait peur.

Donc un rodage peut ne pas être indispensable mai il n y a pas de généralité.

Et pour être franc à chaque fois que j ai regardé ça m a pas plus.

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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar azur » 07 Avr 2022 19:09

Chamois a écrit:Donc un rodage peut ne pas être indispensable mai il n y a pas de généralité.

Un "rodage" qui consiste en quoi?
Effectué avec quoi?
Avec quel effet sur la précision et la longévité?

Tous ceux que je connais qui ont un jour passé l'endoscope dans leur canon ont eu peur... et pourtant, le canon a continué de tirer droit!
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Chamois » 07 Avr 2022 19:13

Un rodage c est passer du decuivrant pour eviter que ça s accumule.. et permettre de lisser certaines aspérités.

Je suis pas un adepte du decuivrage dans tous les cas.

Pierre :
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Anonyme » 07 Avr 2022 19:45

D'entrée, une carabine qui sort de chez l'armurier et qui a passé par les talibans d'épreuve connus pour leur rigueur et leur attitude professionnelle, doit être impérativement nettoyée comme si elle revenait de Kharkov, et avant de commencer mon rodage (moins rigoureux que celui de Bruno) je nettoie en profondeur après chaque coup pendant les 5 premiers coups. Et, à l'exception du .308 avec lequel j'ai fait des sessions de 100~140 cartouches par jour et pas le temps de nettoyer (et à peine de bouffer), je rode mon arme comme je la nettoie, c'est à dire tous les 20 coups. Une vieille habitude qui m'est restée de mes deux .220 Swift qui ne toléraient pas le moindre laisser aller, sous peine de longues séances avec du Sweet's et de la pâte JB.
Il est intéressant de noter que le mode d'emploi des T3 Tactical destinées aux civils, ne mentionne pas de rodage, juste un nettoyage à l'huile (???) alors que le manuel d'atelier de la Gendarmerie, pour la même T3, détaille une procédure de rodage élaboré très proche de celle de Bruno. Ayant connu de près les deux côtés de la barrière, je ne prends pas parti mais je penche en faveur de la prudence.
Enfin, comme je l'ai écrit sur un autre fil, la différence de dureté entre deux matériaux (cuivre et acier) n'est pas un argument recevable pour réfuter le rodage de l'acier avec des projectiles en laiton. A de grandes vitesses, l'interaction de matériaux de dureté et structures différentes n'est pas comparable. Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar azur » 07 Avr 2022 19:51

NRA4us2 a écrit:je rode mon arme comme je la nettoie, c'est à dire tous les 20 coups.

De quelle façon?

Il est intéressant de noter que le mode d'emploi des T3 Tactical destinées aux civils, ne mentionne pas de rodage, juste un nettoyage à l'huile (???) alors que le manuel d'atelier de la Gendarmerie, pour la même T3, détaille une procédure de rodage élaboré très proche de celle de Bruno. Ayant connu de près les deux côtés de la barrière, je ne prends pas parti mais je penche en faveur de la prudence.

La raison me semble assez évidente: d'un coté, on a le manuel rédigé par le fabricant... qui connait ses armes, et de l'autre le manuel rédigé par un "expert" de la gendarmerie, probablement adepte du rodage.

Enfin, comme je l'ai écrit sur un autre fil, la différence de dureté entre deux matériaux (cuivre et acier) n'est pas un argument recevable pour réfuter le rodage de l'acier avec des projectiles en laiton. A de grandes vitesses, l'interaction de matériaux de dureté et structures différentes n'est pas comparable. Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.

Combien de balles de blé pour quelle quantité de métal enlevé? :think:


Mais au final, personne n'est capable d'apporter d'élément à la question fondamentale: quel gain en vitesse/précision/durée de vie? :think:
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar JACQUEMET » 07 Avr 2022 19:56

NRA4us2 a écrit: Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.


Pour ceux qui se poseraient la question:

La balle de blé, c'est ce qui mantient le grain de blé au sein de l'épi et qui se détache lors de l'opération de battage.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Anonyme » 07 Avr 2022 20:01

JACQUEMET a écrit:
NRA4us2 a écrit: Je prends l'exemple des aubes de turbines des réacteurs dont le beau poli mat était obtenu par projection à grande vitesse (sans doute supersonique) de balle de blé.


Pour ceux qui se poseraient la question:

La balle de blé, c'est ce qui mantient le grain de blé au sein de l'épi et qui se détache lors de l'opération de battage.


+1 et je crois que c'est un procédé Rolls-Royce.
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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Chamois » 07 Avr 2022 20:09

Ca sert à rien de parler en général .

On a de grandes différences en fonction du calibre, de la facilité d un tube à encuivrer ou pas, du type de poudre, et des résidus de tir.

Deja quand tu vois l aspect des etuis il est temps de nettoyer. Personne ne conteste l utilité du nettoyage.

Le decuivrage pour moi est un nettoyage plus poussé.

Et tout dépend d ailleurs ce qu on appelle nettoyage..

Je ne met jamais d huile dans un tube. Mais du decuivrant si..

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Re: Roder une Sako, quel protocole ?

Messagepar Anonyme » 07 Avr 2022 20:15

@Azur
Patches de Shooter's choice, brossage nylon, repatch au SC, patch sec et enfin patch Eau Écarlate ou essence C.

Manuel rédigé par Tikka, je l'avais mis à disposition sur le forum vert, mais je tâcherai de le retrouver et de te le faire parvenir.

Pour quel résultat? Ma première Swift a essuyé les plâtres et a toujours eu tendance à encuivrer, la seconde, bien rodée, n'a jamais encuivré. Échantillonnage réduit mais suffisant pour ne pas me faire prendre de risques.
Un peu comme le vaccin de la République, il ne sert à rien, il t'envoie ad patres, il ne te protége pas, il te rend vulnérable aux non vaccinés immunisés mais sans lui, tu serais beaucoup plus malade. :lol:
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