tres bien explique par un yankee
Modérateur: Equipe
JB 21 a écrit:Bonjour,
Et vive l’actionnariat! Et c’est partout pareil. Des friqués rachètent une boîte. Pour eux, ce n’est qu’un investissement. Donc, pour en tirer le plus rapidement de gros bénéfices, on dégraisse très rapidement les effectifs. (C’est le cas de ma boîte actuellement), puis, on restreint tous les postes de dépenses. Et s’il le faut, on fait de la m....e, mais faut faire du fric, toujours plus, qui va dans la poche des actionnaires. Et quand l’image de marque de la boîte ne vaut plus un clou, on revend la boîte, parce qu’elle ne rapporte plus assez. Et on repart pour un nouveau cycle: rachat, licenciements, augmentation de la productivité et baisse de qualité... Comment? Un employé ne suit pas la « cadence », il fait un « burn-out »? Pas grave: poubelle; on le gicle. On en retrouvera bien un autre. Comme un ciseau à bois émoussé, on le jette, et on va en racheter un chez castomerlin.
Remington? Ou comment le pognon bousille une boîte. Parce qu’une fois que le client aura compris qu’on le pigeonne, il changera de crémerie. Et pour le faire revenir... Bin, on cassera les prix, en faisant produire de la mouise en chine. Bin oui.
Triste époque.
Et m...e à l’actionnariat!
JB.
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