Gilles78 a écrit:Francis FROGNET a écrit:Quand un organisme certifie une entreprise ISO..... celle ci doit suivre un protocole qui ne laisse guère de place à "divergence".
Pour avoir fait certifier et suivi les certification de plusieurs entreprises dans lesquelles j'ai travaillé, je peux te dire que tu es dans le rêve absolu.
Une certification quelle qu'elle soit ne met pas à l'abri des erreurs, et une erreur n'a aucune raison d'entraîner une sanction grave comme le retrait d'une certification. Ce qui serait susceptible d'entraîner une suspension ou un retrait, c'est l'absence totale de plan d'action visant à traiter et diminuer les erreurs.
Des cas répétitifs peuvent bien sur entrainer le retrait de cette certification
Non, des cas répétitifs n'entraînent rien de cette sorte tant que le client est informé de l'erreur (ou que l'entreprise prend correctement en compte l'erreur signalée par le client) et que l'erreur est corrigée dans un délai raisonnable.
je n'ai plus en tête la périodicité
La périodicité normale est de 3 ans, et les audits intermédiaires (de suivi) sont à la discrétion de l'entreprise, généralement annuels mais souvent semestriels si l'entreprise en a les moyens.
Pour avoir vécu la "folle époque" de ces certifications, je peux te dire que tout est fait "au poil" pour le jour de l'inspection de certification, mais que sitôt le dos tourné, le naturel revient au galop....
C'est parce que tu travaillais dans de mauvaises entreprises qui n'avaient pas compris l'intérêt de la démarche.
Pour avoir été beaucoup audité et pour avoir beaucoup audité moi-même, je sais qu'il est impossible de cacher une réalité catastrophique ou même un peu misérable en faisant du maquillage pour le jour de l'audit.
Mais des infos du genre de celle signalée dans ce post et qui remonteraient jusqu'au bureau de certification...c'est radiation assurée.
Absolument faux ! Seule l'absence totale de réaction répétée pourrait conduire à la suspension, le temps de mettre en place des mesures de correction avec un délai raisonnable (après évaluation par l'entreprise et acceptation par l'organisme tierce partie (certificateur), et au retrait si rien n'est fait dans le délai prévu.