Les conditions d'éclairage, luminosité et orientation, sont critiques quelque soi l'optique et je ne parle même pas du plus mauvais qui est d'avoir un rayon de soleil sur l'objectif.
La chaleur a aussi un rôle dans la qualité de la vision, sans aller jusqu'à l'effet de mirage, un air "brouillé" imperceptible à l'oeil nu ou à faible grossissement va altèrer les détails et flouter les contours des impacts ce qui les rend moins visibles. Il n'y a pas besoin d'être en été pour subir le phénomène, la différence entre un air froid stable et un air tiède est déjà perceptible. L'humidité de l'air a aussi un effet.
Il est aussi très important d'avoir une mise au point ultra soignée si on veut bénéficier de la meilleur vision possible des impacts. La netteté du contour des impacts est importante pour visualiser ceux-ci si on a pas un fond qui contraste en arrière de la cible. La mise au point est facilement faite pour voir le zonage, pour la vision des impacts, il faut aller au delà.
Tous ces paramètres sont impactant quelque soit la qualité du scope, mais bien évidemment plus on part bas moins ce qui reste est exploitable.
Une mauvaise optique donnera toujours de mauvaises images, même si elle délivre une quantité de lumière suffisante. Le diamètre de l'objectif joue dans la définition théorique atteignable par l'instrument, la qualité optique fait que cette définition est approchée ou pas. A qualité égale, le diamètre joue mais ne fait pas tout.
Idéalement, un objectif de bonne dimension (80), une bonne qualité optique, un bonne qualité mécanique et des verres ED. En optique, rien n'est gratuit et les prix ont tendance à s'envoler. Doubler le prix ne fait pas doubler la qualité globale, 50% de gain au mieux et encore 25% est sans doute plus réaliste !
Un article de référence, même si il date un peu.
https://www.6mmbr.com/spotterreview.html